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La souveraineté nationale commence par la sécurité alimentaire

Une journée parlementaire a été organisée aujourd’hui au siège de l’Assemblée Nationale Populaire. Organisée par le mouvement El-Bina, le thème de la rencontre aborde la question de la sécurité alimentaire en Algérie, ses défis et ses perspectives. Des experts et parlementaires ont animé la rencontre exposant la réalité de l’agriculture en Algérie.

Pour Lakhdar Madani, la crise ukrainienne a eu un grand impact sur la sécurité alimentaire mondiale, étant donné que la part de la Russie et de l’Ukraine dans le marché mondial est très importante. Cela exige de lever des défis qui fait d’ailleurs partie du rôle du Parlement et ses représentants, afin d’offrir au staff de l’Exécutif des propositions permettant de surpasser les obstacles.

Dans ce sillage, Madani suggère comme solutions la récupération des terres non exploitées, introduire l’intelligence artificielle, et renforcer la banque de semence. Ainsi, il est nécessaire d’assurer la durabilité et la politique participative en vue de mettre en œuvre toutes les potentialités disponibles sur le terrain.

L’expert et ancien ministre Cherif Omari a débuté son intervention en posant une problématique importante qui est « Comment produire une grande quantité et garantir une qualité supérieure des produits avec moins de cout ? ». Tout se fixe dans deux facteurs, à savoir consommer des nutritions équilibrées, et produire une quantité suffisante des produits agricoles qui exige une intensification permanente.

Selon le même intervenant, la sécurité alimentaire est liée aux changements internationaux, ce qui aborde la question de la souveraineté nationale. Les études affirment effectivement que 50% des revenus des familles algériennes se dirige vers l’alimentation, et dans la compagne est plus élevé qu’en ville en raison du coût des produits. Aussi les terres irriguées son actuellement à 1, 5 millions hectares, dont le but est d’atteindre les 2 millions hectares dans les prochaines années.

Quant au Prof. Farid Ben Yahia le développement de l’agriculture commence par l’eau et l’énergie. Car la guerre des eaux pourrait arriver à l’avenir, et il faut que l’Algérie prenne les mesures nécessaires. Il est nécessaire de souligner que la superficie de la terre agricole en Algérie est largo, ce qui constitue un élément fondamental dans l’exploitation réelle des terres agricoles.

De même Usage de la technologie pour garantir le rendement, et introduire l’étude du sol avant l’investissement. Il faut mettre une stratégie de semence en ayant une base nationale, afin d’abandonner les semences étrangères importées, en introduisant les start-up et les micro-entreprises.

L’expert en agronomie Mohamed Lakhdar Bouhafsse estime que le territoire agricole se compose du comportement humain, et les caractéristiques du terrain, en prenant pour exemple la région de Zibene, la région du Saoura, et la région d’Oued Souf, dont chacune a ses propres caractéristiques.

Il a évoqué que l’eau constitue la base de développement, en prenant en compte sa qualité et son emplacement posent un défi, notamment le taux du  sel dans l’eau et la quantité de consommation, notamment les eaux usées. Le soutien agricole de l’Etat a eu des effets positifs dans l’agriculture saharienne, et l’existence des lois ne suffit pas, car elle doit être soumise à une révision suivant des normes purement technique.

A la fin de la rencontre, des recommandations ont été formulées en vue de les transmettre aux ministères concernés, tout laissant les portes ouvertes aux différentes propositions qui aident à garantir la souveraineté nationale.

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