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La spéculation gagne l’acier

Par S R

En dépit de sa production en quantité suffisante en local, les prix de l’acier simple (rond à béton) ont enregistré des hausses excessives et restent «inexpliqués» pour l’opinion publique, du fait, que la matière première et les usines de transformation activent ici en Algérie. 

 

Pour l’expert en investissement international, Mohamed Sayoud cette hausse exorbitante des prix de l’acier simple sur le marché local est de la «pure» spéculation et rien n’explique cette situation.  Le prix d’un quintal de fer à béton a augmenté depuis le mois juillet dernier de 7 500 da à 9 500 da selon le model, le model N08 a connu une hausse de 10 500 da à 13 500 da. L’intervenant a fait savoir que les deux investisseurs étrangers installés en Algérie un à Jijel et l’autre à Oran ont eu tous les avantages fiscaux et parafiscaux, des terrains gratuits, l’énergie subventionnée, le personnel algérien payé en DA avec des salaires bon marché. « Il est inadmissible d’indexer le marché local à la bourse internationale», déplore-t-il en appelant l’Etat à intervenir afin de remettre de l’ordre à ce marché ayant un lien direct avec les travaux public et celui du bâtiment.

En effet, les deux producteurs sont appelés d’abord à répondre à la demande locale avant de se lancer à l’exportation. Au courant de 2021, des quantifiés importantes ont été exportés par les deux opérateurs, tout en tirant profit de la hausse des prix sur le marché international. En outre et bien que son prix ait connu une chute considérable sur le marché mondial, la stratégie adoptée par nos producteurs locaux laisse les prix en hausse sur le marché local, explique notre interlocuteur. Notant que cette situation a mis en difficulté pratiquement tout le secteur des travaux publics et bâtiments. Les entreprises activant dans ce domaine ont été contraintes de procéder à des arrêts de travail techniques et la suppression de plusieurs postes d’emploi.  Pour stopper ce problème handicapant,  préconise notre interlocuteur, l’Etat doit intervenir soit en exigeant aux producteurs d’orienter davantage de production  vers le marché local, puis aller vers l’exportation, où d’inciter d’autres opérateurs économique à investir dans ce domaine qui reste doté d’une demande incessante sur le marché local et africaine, notamment avec l’entrée en vigueur de la Zlecaf.

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