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L’Algérie a de quoi séduire les investisseurs

Stabilité sécuritaire et économique, ressources diversifiées

L’Algérie, selon les membres du gouvernement et à commencer par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, possède plus d’un atout pour séduire les investisseurs. Au-delà de la stabilité sécuritaire tant recherchée, d’un climat d’affaires jugé serein et les potentialités tant vantées, les investisseurs, hors hydrocarbures, ne se bousculent pas à notre portillon. Les appels du pied du staff gouvernemental n’ont pas encore trouvé l’écho nécessaire et attendu pour que les IDE (investissements directs étrangers), soient une réalité tangible, et participent à l’essor économique de notre pays.

S’il est patent que l’Algérie recèle en son sein des opportunités bien meilleures que beaucoup de pays africains, que cela soit dans l’agriculture, le tourisme ou les énergies renouvelables, toutes ces opportunités sont jugées par des économistes, comme du diamant brut, qu’il faut savoir tailler.

En comparaison avec nos voisins les plus immédiats, l’Algérie est encore à trainer des pieds. Le Maroc, reste en ce domaine, plus attractif et ces IDE ne cessent d’augmenter, alors que pour l’Algérie, ils ont baissé en 2017 de 26%.

En théorie, l’Algérie reste un pays très attractif, puisqu’elle présente d’innombrables atouts : une position géographique et une situation sécuritaire avantageuse, des coûts du travail et d’énergie très réduits, des richesses naturelles et des infrastructures. L’Algérie est mieux placée que quiconque pour devenir le hub entre l’Europe et l’Afrique parce qu’elle dispose d’atouts réels et vérifiables. Comme l’électricité, le gaz, et les énergies renouvelables.

Mais en pratique, les contraintes et difficultés auxquelles est confronté chaque investisseur sont encore nombreuses et rebutent bon nombre d’entreprises étrangères. Certaines raisons sont d’ordre technique. Et en particulier la règle d’or des 49/51

Cette disposition contraint tout investisseur étranger à travailler avec un partenaire local qui doit détenir au moins 51% du capital social.

Autres points rédhibitoires pour tout investisseur étranger : l’instabilité du cadre juridique et les délais interminables pour l’obtention d’un permis de construire, d’un agrément ou d’un crédit bancaire. De plus, la main-d’œuvre qualifiée fait parfois défaut en dehors de la capitale et des grandes villes du pays. Pour beaucoup d’investisseurs étrangers, le manque de visibilité à moyen terme est inadmissible.

Toutes ces contraintes n’ont diminué en rien l’enthousiasme du staff gouvernemental, et M Bedoui a, à partir de Biskra, confirmé les options du gouvernement et affirmé que l’Algérie est un pays stable et ouvert aux investissements étrangers conclus dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.

Celui-ci a insisté sur l’option du partenariat gagnant-gagnant tout en insistant sur le fait qu’ «il était aujourd’hui primordial d’élargir le champ d’action en créant des investissements dans divers créneaux économiques et industriels».

Pour ce responsable gouvernemental, la recherche et le développement ne peuvent pas être dissociés de toutes les politiques des entreprises pour asseoir un développement durable et compétitif.

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