Actualités
A LA UNE

L’Algérie a de toutes les potentialités économiques pour devenir un pays émergent

Les autorités compétentes ont souvent exprimé d’améliorer l’économie nationale, et permettre à l’Algérie de prendre place parmi les pays émergents.

L’expert en économie Dr.Farès Mesdour a estimé que l’Algérie est capable de réaliser une production intérieure brute de plus de 400 milliards de dollars, mais pour y parvenir, plusieurs conditions doivent être respectées. La première est d’adopter le principe de réconciliation économique, parce que nous avons une économie parallèle très forte qui pèse au moins 90 milliards de dollars qu’il faut donc la réintégrer dans l’économie officielle pour contribuer à la production interne brute.

Deuxièmement, il faut libérer l’économie algérienne véritablement et non de façon nominative, c’est-à-dire adopter la libre entrée et sortie des capitaux et des êtres humains, ainsi que la libre entrée et sortie des investissements et des marchandises.

Troisièmement, la mise en place d’un système bancaire et financier attractif, car aujourd’hui les banques algériennes procèdent encore avec des méthodes classiques et caduque, où l’étude des dossiers prend au moideux mois pour répondre.

Quatrièmement, nous devons réformer notre système fiscal, qui est un système multiple, et qui prend 26 % des bénéfices des entreprises économiques, ajoutant la taxe sur la valeur ajoutée (TVA ) qui doit être réduite, et qu’à la fin c’est le consommateur qui la paie, et en il existe les taxes sur le transfert de propriété, qui est à 15%, donc que nous sommes face à un système fiscal non stimulant.

L’expert économique Farès Mesdour qu’il faut aussi ouvrir les portes de l’investissement à la communauté algérienne vivant à l’étranger, qui a exprimé souvent son intention de venir investir dans son pays d’origine.

Or, l’ instabilité juridique et législative en général, ainsi que le comportement de certains administrateurs ministèriels, qui appliquent la loi comme bon leur semble. Il faut ouvrir la porte à l’investissement pour les investisseurs locaux et les motiver autant que les autres investisseurs étrangers. Il faut réviser le système financier et fiscal, pour faciliter la venue des investissements étrangers.

L’expert économique Mesdour a apprécié les efforts de l’Agence Algérienne pour la Promotion de l’Investissement, qui peut être considérée comme un modèle. Mais il ajoute que l’Agence n’est pas seule parce qu’il existe un système douanier et fiscal très en retard par rapport aux intentions des autorités compétentes pour améliorer le climat des affaires de notre pays, et qui contribuera au PIB.

Il ne faut pas oublier le rôle du marché parallèle où l’on échange de grosses sommes d’argent, mais, à ce jour, les bureaux de caisse n’ont pas encore été lancés pour soumettre le prix de change de la devise conformément à la loi de l’offre et de la demande, plutôt que détruire l’économie.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page