Par : Larbi Sidali
Face à la persistance du conflit russo-ukrainien et par crainte d’un envenimement de cette crise, l’union européenne a décidé, lors du sommet de Versailles, de s’orienter vers une autonomisation énergétique à l’horizon 2027 et de ne plus dépendre du gaz russe. Selon un grand nombre d’experts, l’Algérie est appelée à se positionner sur l’échiquier énergétique au vu de ses ressources naturelle.
Dans ce contexte, l’expert en économie Abderrahmane Hadef a fait savoir lors d’un entretien réservé à notre rédaction qu’au vue de cette situation, il serait plus que nécessaire que l’Algérie en tant que partenaire de l’UE, entame des renégociations sur le plan énergétique avec cette dernière ce qui permettra de placer l’Algérie dans un cadre de coopération stratégique juste et équitable pour les deux parties. L’expert a ajouté que ces négociations permettront de rééquilibrer la balance d’échanges entre les deux rives. Il a évoqué lors de ce même entretien, le changement d’approche qui devra être entrepris par l’Algérie expliquant qu’elle devra passer d’une approche commerciale a une approche économique qui permettra l’implantation de nouvel investissement dans le pays. Toujours dans ce même ordre d’idée, le consultant a plaidé en faveur d’une création d’un comité chargé des négociations avec l’implication des experts nationaux. Par ailleurs, Abderrahmane Hadef a également appelé à une alliance Nord-Sud mettant en avant les qualités de chaque partie à savoir ‘’les compétences technologique et industrielles de l’Europe et les ressources naturelles et humaines de l’Afrique et l’Algérie précisément ’’ a t’il expliqué. Il a ajouté que ce Partenariat Nord Sud élaboré sur de nouvelles bases justes et mutuellement bénéfiques serait un gage de survie pour l’UE.
