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L’Algérie devant de réelles opportunités à saisir

Dans la pratique économique générale que l’Algérie doit suivre pour donner du souffle aux secteurs d’activité et aller de l’avant dans le plan de diversification à mettre en œuvre, il est impératif dans le cas de recherche de résultats positifs quant à l’utilisation de l’argent de l’Etat, ou pour dynamiser l’économie, de passer à une normalisation des pratiques publiques et de permettre une flexibilité du système économique en sorte d’éviter de retomber dans les mêmes erreurs qui ont miné tout le pays auparavant.

Parmi les opportunités ouvertes pour l’Algérie, il y’a lieu de citer le partenariat stratégique avec des pays qui ont prouvé, à travers le temps, leur degré de sérénité dans l’accompagnement du pays dans son engagement à construire une économie à même de permettre une structure moins dépendante de l’étranger, et assurant une certaine indépendance de la décision économique du pays, indispensable pour faire face aux défis internes et externes qu’il confronte. Dans ce cadre là, il est important de revenir à cette expérience qu’à connue l’Algérie dans son partenariat avec l’Allemagne fédérale pendant les années 1970, lors de sa première industrialisation, ce qui lui a permis de s’outiller en industrie très diversifiée à l’époque, et au temps postindépendance du pays. 

Au jour d’aujourd’hui, plusieurs partenariats sont ouverts devant l’Algérie, et des pays anciens ou nouveaux industrialisés, sont prêts à l’accompagner dans sa démarche de diversification, allant de l’Allemagne, la Chine, la Corée du Sud, la Grande Bretagne, l’Italie ou même la Turquie pour ne citer que ces pays, ce qui lui ouvre la voie et la chance, d’intégrer les normes internationales en matière d’utilisation de ses ressources mal ou non exploitées, de sorte à donner du souffle à son économie qui traine la patte pour se reconstruire,  malgré ses potentialités énormes à booster ses secteurs d’activité et émerger comme une économie forte dans sa région méditerranéenne. 

Les grands objectifs mis sur la table du gouvernement surtout concernant la diversification et la pénétration des marchés étrangers en général et africain en particulier, demandent à ce que les choix de ce dernier soient révisés d’une manière à assurer la flexibilité du système, pour que les opérateurs économiques puissent mettre en exergue leurs plans de développement dans la facilité compétitive en rapport avec ce qui se fait dans les pays concurrents dans la région ou autres, et ce dans une démarche qui aura à assurer au pays sa place qu’il mérite, comme une puissance économique certaine vu ses potentialités, mais qui reste très sous-exploitée pour lui permettre d’émerger et prendre la place qui est la sienne. Cette flexibilité du système passe obligatoirement par une ouverture économique appuyée par une refonte du mode de gouvernance, qui doit remettre la relation avec le monde de l’économie, une affaire de marché et de compétitivité et de sortir définitivement de ce modèle révolu qui a donné la suprématie à la mainmise de l’administration loin de toute logique créatrice de richesse, mais qui fait dans le gaspillage flagrant des ressources.              

Abdelkader Mechdal        

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