L’Algérie s’apprête à renforcer sa sécurité énergétique avec l’achèvement imminent de la nouvelle raffinerie de Hassi Messaoud, prévue pour cette année. C’est ce qu’a affirmé Faris Habbash, professeur d’économie à l’université Ferhat Abbas, lors d’un entretien avec un média étranger. La mise en service de cette installation à Hassi-Messaoud contribuera à accroître la production d’essence et d’autres produits raffinés, mettant particulièrement l’accent sur leurs exportations, selon ses déclarations. Avec cette nouvelle installation, la capacité de production de l’Algérie devrait atteindre 13 millions de tonnes de fioul par an.
Cette avancée revêt une importance significative, surtout à la lumière de la situation géopolitique mondiale, qui impacte le marché pétrolier et le transport maritime, a souligné le professeur Habbash. Les tensions dans les détroits d’Ormuz et de Bab el-Mandeb pourraient inciter les pétroliers à privilégier des itinéraires passant par le cap de Bonne-Espérance plutôt que par le canal de Suez.
« Ces éléments font de l’Algérie un fournisseur fiable de produits pétroliers raffinés, tant en termes de volume que de coût », a souligné l’expert, soulignant la stabilité que cela confère dans un contexte géopolitique instable.
