
Le Professeur Noureddine Yassa, commissaire des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique, a confirmé aujourd’hui, que l’Algérie est sur le point d’investir massivement dans les énergies renouvelables, évoqué des efforts et des projets visant à intensifier l’exploitation de l’énergie solaire, de l’hydrogène vert et du gaz méthane.
Yasaa a souligné que la période à venir verra une grande activité en Algérie pour installer des panneaux solaires, d’une manière qui s’étend pour inclure les niveaux de numérisation et d’innovation, et a poursuivi : « L’Algérie se dirige vers intensifier la fabrication de panneaux solaires et d’autres énergies renouvelables. »
Il a mentionné qu’il existe des mécanismes pour augmenter la production, diversifier les sources d’énergie et rationaliser la consommation afin de fournir des volumes de gaz naturel à l’exportation à partir de cette année, soulignant la possibilité de créer des petites et moyennes entreprises, surtout après la décision sans précédent qui comprenait la stimulation chercheurs à s’intégrer dans le dynamisme économique, citant le modèle de la Chine, qui deviendra un pays innovant et le plus grand exportateur de panneaux solaires, ce qu’aspire l’Algérie.
Yassa a également déclaré : « Nous avons réalisé, avec les groupes locaux, des projets modèles en termes de consommation d’énergie intelligente. » Après que l’Algérie ait produit 440 mégawatts d’énergies renouvelables, Yasa s’est concentré sur l’accélération de ce rythme et la conversion de l’électricité produite à partir d’énergies renouvelables en électricité verte, en s’appuyant sur des accords avec des concessionnaires italiens et allemands.
Le commissaire des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique a indiqué qu’une équipe travaille actuellement à l’adaptation d’un texte légal dans le domaine de la production et du transport de l’énergie, conjointement avec un travail sur la formation des cadres dans le domaine de l’hydrogène vert et ses dérivés, en plus des pilotes projets d’une capacité de production de cinquante mégawatts.
En plus d’apprécier la volonté politique du Président de la République , Abdelmadjid Tebboune, pour la production de 15 000 mégawatts d’énergies renouvelables à l’horizon 2030, a évoqué des formules de financement impliquant des concessionnaires privés et étrangers pour atteindre l’objectif.
Yassa a évoqué une feuille de route de valorisation des déchets en vue de la production de gaz biométhane, mais cela reste conditionné à l’élaboration d’un texte législatif. Par contre, l’intervenant a souligné que les universités algériennes forment un grand nombre de chercheurs en énergies renouvelables, chaque année, et l’intérêt du ministère de l’Énergie à définir un référentiel législatif garantissant l’investissement des excédents électriques et activant la voie de la transition énergétique.
Yassa a terminé en louant les capacités de l’Algérie, qui possède le plus ancien centre d’énergies renouvelables d’Afrique du Nord, à un moment où le pays s’intéresse de plus en plus à la diversification des sources d’énergie et à l’intensification des investissements en dehors des hydrocarbures.