L’Algérie lance la codification des métiers verts

Le ministère de l’Environnement et de la Qualité de vie a donné, ce dimanche, le coup d’envoi officiel du projet d’élaboration d’une Codification nationale des métiers environnementaux, lors d’une cérémonie réunissant plusieurs membres du gouvernement, des représentants institutionnels ainsi que des partenaires sectoriels.
Dans son allocution d’ouverture, la ministre de l’Environnement et de la Qualité de vie, Nadjiba Djilali, a souligné que les enjeux environnementaux dépassent aujourd’hui le cadre technique pour devenir une véritable priorité sociétale, impactant la santé publique, l’alimentation, l’eau, la qualité de l’air et le cadre de vie. L’environnement, a-t-elle précisé, constitue désormais un levier de développement économique à part entière, à travers les opportunités qu’il offre dans les domaines de l’économie verte et circulaire.
La ministre a mis en avant le caractère stratégique de ce projet, qui vise à structurer les métiers verts dans une approche transversale et intégrée. Le Centre national des technologies de production plus propre, placé sous la tutelle du ministère, est chargé de sa mise en œuvre, avec l’appui d’experts du secteur et en coordination avec plusieurs départements ministériels.
Mme Djilali a salué l’implication du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, qui accompagne cette initiative par une réforme de ses filières pour les aligner aux évolutions environnementales. Elle a également souligné la contribution du ministère de l’Économie de la connaissance et des Startups, en faveur du développement de jeunes entreprises innovantes dans les secteurs verts.
Selon la ministre, cette codification ne se limite pas à une classification administrative : elle s’inscrit dans une démarche stratégique visant à valoriser les métiers verts, à rapprocher la formation du marché de l’emploi, à promouvoir l’entrepreneuriat vert, et à soutenir la transition vers une économie circulaire et durable.
Ce projet s’inscrit pleinement dans la vision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui encourage la diversification économique, le soutien aux investissements innovants et l’implication de la jeunesse dans les secteurs d’avenir.
La ministre a insisté sur l’importance d’un processus de concertation ouvert et participatif, afin de produire une codification nationale adaptée aux besoins du marché et respectueuse des standards internationaux.
En conclusion, Mme Djilali a exprimé sa reconnaissance à l’ensemble des acteurs mobilisés pour la réussite de ce projet, appelant à faire de cette initiative une étape décisive vers une économie verte forte, innovante et génératrice de meilleures conditions de vie pour l’ensemble des citoyens.