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L’Algérie mise sur la Banque des BRICS et s’éloigne du BRICS+

L’Algérie a décidé de recentrer sa stratégie sur la Banque des BRICS tout en prenant ses distances avec le groupe élargi BRICS+. Bien que l’idée d’adhérer à cette alliance économique ait suscité de grands espoirs, l’élargissement récent du bloc, incluant des pays aux visions géopolitiques divergentes, ne semble plus correspondre aux ambitions algériennes. À la place, Alger privilégie les relations bilatérales avec les grands acteurs du groupe, et surtout, se réjouit de son entrée au capital de la New Development Bank (NDB), une institution qui pourrait jouer un rôle majeur dans le financement des projets structurants du pays.

Le bloc BRICS, qui, initialement, représentait une force économique et géopolitique montante, a vu son attrait diminuer pour l’Algérie après l’intégration récente de nouveaux membres tels que l’Iran, l’Arabie Saoudite, et l’Égypte. Alger estime que cette nouvelle composition pourrait détourner les BRICS de leur ligne directrice initiale, ce qui l’a poussé à réviser ses objectifs.

Bien que l’Algérie n’ait pas un besoin urgent de financements extérieurs, elle recherchait une ouverture à de nouveaux flux d’investissements, notamment via les BRICS. Avec son entrée récente au capital de la NDB, le pays entrevoit de nombreuses opportunités, particulièrement dans les secteurs stratégiques des énergies nouvelles, des infrastructures numériques et des transports, renforçant ainsi son partenariat avec la Chine.

Cette adhésion à la NDB est saluée par les experts comme un levier essentiel pour diversifier les sources d’investissements et promouvoir un ordre financier plus juste pour les pays en développement, aligné sur les ambitions algériennes.

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