L’Algérie passe à la 52e place

Classement des universités
Les classements des universités algériennes, régulièrement publiés, ne sont pas tous fiables. Le directeur général de la recherche au sein du ministère de l’Enseignement supérieur a fait son choix. Il se fie au classement Scimago qui, en 2017, classe l’université de Sidi-Bel-Abbès à la 617e place.
L’Algérie est ainsi passée de la 66e place en 2000 sur le classement des pays en termes de recherche à la 52e, soit quatorze places de gagnées. L’ingénierie et les sciences des matériaux se classent en tête de liste.
Pour améliorer le classement du pays, le directeur de la recherche demande aux établissements universitaires d’être plus visibles sur le Net. Il s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie de signature des conventions pour le financement et l’exécution de projets de développement technologique au profit de 170 enseignants chercheurs. Il s’agit d’une première phase comprenant 25 projets issus de différentes universités.
Sur 300 projets présentés, 100 avaient été rejetés pour leur manque de pertinence. Ceux retenus ont été sélectionnés après un appel à propositions de projets ayant un impact socio-économique lancé par la direction de la recherche et retenus par leur impact attendu. Un montant de 5 milliards de centimes a été retenu pour la première année avant que le coût ne soit par la suite évalué pour les deux années restantes. Le ministère de l’Enseignement supérieur espère ainsi donner une nouvelle impulsion à la recherche qui doit aboutir à de véritables innovations. Ils couvrent différents domaines tels que la santé, la qualité et la sécurité alimentaire, les technologies avancées, la protection de l’environnement, la préservation des manuscrits et le patrimoine culturel.
C’est ainsi que parmi les projets retenus ceux relatifs à la valorisation des produits du terroir de la région de Tlemcen, s’ajoute la mise au point d’un logiciel pour le traitement de l’imagerie médicale ou l’électrification d’un véhicule.
Il est attendu que ces projets de recherches soient couronnés par des créations qui se retrouveront à terme sur le marché national pour enfin concrétiser le slogan de l’idée à la production.