L’Algérie renforce son partenariat avec la Chine dans le cadre de l’initiative « Belt and Road »
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, représentant le président Abdelmadjid Tebboune, a participé au quatrième sommet du Forum sur la coopération sino-africaine, qui s’est tenu ce jeudi à Pékin. Ce sommet a principalement abordé le renforcement des relations entre la Chine et les pays africains, avec un accent particulier sur l’intensification des échanges commerciaux et l’augmentation des investissements chinois en Afrique, selon un communiqué officiel.
Les discussions ont également porté sur les moyens d’accroître le soutien aux nations africaines face aux défis en matière de paix et de sécurité. Les participants ont souligné l’importance de corriger les déséquilibres historiques dans les instances internationales, notamment au Conseil de sécurité des Nations unies, et au sein des institutions financières mondiales.
Lors de son intervention, Ahmed Attaf a mis en avant l’importance du partenariat sino-africain, le qualifiant de relation unique fondée sur des valeurs communes de respect mutuel et de bénéfices réciproques. Il a également salué les succès obtenus grâce à l’initiative « Belt and Road », en particulier dans la construction d’infrastructures qui améliorent l’interconnexion des pays africains.
Le chef de la diplomatie algérienne a réaffirmé l’engagement de l’Algérie à renforcer sa coopération avec la Chine dans le cadre de cette initiative, soulignant que celle-ci est en adéquation avec les efforts du pays pour promouvoir l’intégration régionale à travers divers projets structurants. Ces projets visent à renforcer les infrastructures algériennes et leur connexion avec les pays voisins.
Le sommet, marqué par une série de sessions de haut niveau, a également été l’occasion pour la Chine d’annoncer un soutien financier de 50 milliards de dollars à l’Afrique sur les trois prochaines années, ainsi que la création d’un million d’emplois sur le continent, conformément aux propos du président chinois, Xi Jinping, dans son discours inaugural.