Actualités
A LA UNE

L’Algérie s’oriente vers l’expertise asiatique

Après le Japon la Corée du sud. L’Algérie dans l’optique d’assurer au Algériens une alimentation régulière en eau potable, opte pour le partenariat dans le cadre de la réalisation de stations de dessalement de l’eau de mer. Situé dans une zone où le déficit en pluviométrie est enregistré au cours des quelques dernières années, et risquerait de s’aggraver à l’avenir, l’Algérie compte faire des stations de dessalement la solution idéale pour juguler le stress hydrique. C’est dans ce cadre que le ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique, Karim Hasni, a reçu en audience, jeudi, à sa demande, l’ambassadeur de la République de Corée du Sud à Alger, Kim Chang-Mo, au cours de laquelle il a invité les entreprises coréennes à proposer des investissements dans la réalisation de stations de dessalement. Dans un communiqué, le ministère a affirmé que cette audience s’inscrit dans le cadre d’une visite de travail et d’évaluation de la coopération bilatérale dans le domaine des ressources en eau afin d’examiner les voies et moyens à même de la promouvoir davantage. Les deux parties ont tenu à préciser que la coopération bilatérale entre les deux pays dans le domaine des ressources en eau a été très fructueuse, a souligné la même source. Le ministre a exposé les nouveaux défis auxquels fait face l’Algérie par rapport au contexte actuel du stress hydrique qui l’oblige à s’orienter vers une mobilisation des ressources non conventionnelles notamment le dessalement de l’eau de mer. M.Hasni, a encouragé, dans ce contexte, les entreprises coréennes à faire des propositions d’investissement dans le futur programme gouvernemental de réalisation de stations de dessalement et de développer aussi la technologie et l’industrie dans ce domaine à travers des projets mixtes entre les entreprises des deux pays. Pour sa part, l’ambassadeur a répondu favorablement aux propositions du ministre et a précisé qu’il invitera des entreprises coréennes à s’intéresser aux propositions de la partie algérienne, conclut le ministère. Il convient de rappeler que dans le cadre de la coopération dans le domaine des investissements dans le dessalement de l’eau de mer, le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, a examiné, il ya trois mois, les opportunités de coopération et d’investissements dans le domaine du dessalement d’eau de mer avec l’ambassadeur du Japon en Algérie, Akira Kono. Connus pour leur expertise et compétence dans le domaine du dessalement de l’eau de mer, les japonais vont également former des dizaines de cadres algériens dans la même spécialité.  Lors de cette rencontre, les deux parties ont relevé « les importantes opportunités de coopération et d’investissements existantes dans le domaine du dessalement d’eau de mer ». Dans ce sillage, M. Arkab, a fait part du programme de dessalement d’eau de mer sur le court et moyen terme, et a « souhaité la participation des compagnies japonaises à ce programme ». A noter que les futures stations seront installées sur trois sites, notamment dans la wilaya d’Alger, à Annaba et à Skikda. Les onze stations de dessalement sont réparties sur 9 wilayas. Il s’agit des wilayas de Chlef, de Tlemcen, d’Alger, de Skikda, de Mostaganem, d’Oran, de Boumerdès, de Tipaza et d’Aïn Témouchent. Ces usines produisent 17 % de la quantité totale d’eau potable consommée au niveau national. Les 11 stations ont atteint 2 110 000 m3/jour, soit l’équivalent de 770 Mm3/an, ce qui permet de fournir de l’eau potable à travers les différentes wilayas du pays.

A.L

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page