Dans son dernier rapport, la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) a mis en avant la solidité financière de l’Algérie, la présentant comme l’un des rares pays africains à ne pas être soumis à la pression de la dette extérieure. Une singularité qui confère au pays une position « exceptionnelle » sur le continent.
Selon l’institution, l’Algérie finance ses grands projets à partir de ses propres ressources, sans recourir à l’endettement extérieur ni aux institutions financières internationales. Elle dispose en outre de réserves de change importantes, ce qui renforce sa capacité à faire face aux chocs externes et la classe parmi les économies les plus solides financièrement en Afrique.
Contrairement à plusieurs autres pays du continent, Alger refuse catégoriquement le recours à la dette extérieure, échappant ainsi aux conditions contraignantes des créanciers internationaux. Cette politique prudente de gestion économique, centrée sur l’autofinancement et la stabilité macroéconomique, permet au pays de mieux résister aux fluctuations des marchés mondiaux.
L’Afreximbank qualifie d’ailleurs l’expérience algérienne de « modèle africain distinctif » en matière de gestion de la dette. Cette approche souveraine est aujourd’hui citée comme une source d’inspiration pour les pays désireux de renforcer leur indépendance économique et financière.
Par ailleurs, l’économie algérienne affiche une croissance de 4,3 %, accompagnée d’un taux d’inflation modéré et d’un taux d’intérêt bas, soutenant ainsi la stabilité du dinar. Le pays a également enregistré une amélioration de sa balance commerciale et maintenu un taux de change stable, ce qui a favorisé un bon dynamisme commercial et la résilience de son économie globale.
Dans une déclaration à la télévision algérienne, Dr Ebiekure Jasper Iradiri, président de l’Organisation panafricaine des PME, a exprimé son enthousiasme à l’idée d’ouvrir un dialogue autour du développement en Algérie, notamment à la suite du sommet sur le partenariat afro-arabe.
Selon lui, « les investissements en Algérie sont de plus en plus attractifs, notamment grâce aux efforts de diversification économique engagés par le pays, qui s’éloigne progressivement de sa dépendance aux hydrocarbures. » Il a appelé les investisseurs africains à nouer des partenariats avec l’Algérie, insistant sur le fait que « la diversification est la clé ».
« L’Algérie ne souffre d’aucun problème d’endettement, elle a honoré tous ses engagements. C’est un pays tourné vers l’avenir et investir en Algérie est, aujourd’hui, le bon choix », a-t-il affirmé. Il a également salué le dynamisme des PME algériennes, qu’il qualifie de « proactives et ouvertes à la coopération ».
L’organisation panafricaine prévoit d’œuvrer au développement de ces partenariats en Algérie afin d’accélérer le rythme de croissance de son économie.
