L’ambassadrice quitte l’Algérie avec un goût d’inachevé
Avec l’appréciation positive du dernier rapport du département d’Etat
John Desrocher, le remplaçant de Joan Polaschik, dans le poste d’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, détient, selon son CV, tous les atouts pour se libérer du tout hydrocarbure dans l’orientation des investissements américains en Algérie.
Algérie demeure une destination attractive pour les entreprises américaines, offrant d’énormes potentialités de croissance aux investisseurs étrangers, a indiqué le dé- partement d’Etat dans son rapport 2017 sur le climat d’investissement dans le monde.
Un constat qui coïncide avec l’amertume apparente observée chez l’ambassadrice américaine poussée à la sortie malgré elle, Joan Polaschik, puisqu’elle quitte son poste sur la demande du président américain Donald Trump, qui a exigé de tous les ambassadeurs américains désignés par son prédécesseur Barack Obama de présenter leurs démissions, du jamais vu.
Il est de coutume que l’ambassadeur sortant rend une visite de courtoisie et d’adieu au chef de l’Etat auprès duquel il a été accrédité , ou, en cas d’indisponibilité, au deuxième homme selon la Constitution, sinon au Premier ministre, ne dérogeant pas à cette règle, l’ambassadeur français sortant Bernard Emié a tenu à montrer l’intérêt qu’il accorde à l’un des secteurs les plus stratégiques à ses yeux et aux intérêts de son pays, après celui du commerce, l’éducation nationale en l’occurrence, en rendant une visite de courtoisie à la ministre Nouria Benghabrit.
Quant à Madame Joan Polaschik, l’ambassadrice américaine sortante, et pour montrer l’intérêt qu’elle porte au secteur de l’industrie et de l’investissement en Algérie, elle a tenu, selon l’agence officielle, à rendre une visite de courtoisie et d’adieu, au tout nouveau ministre de l’Industrie et des Mines, Mahdjoub Bedda, avec lequel elle s’est entretenue sur les opportunités d’investissements américains en Algérie ainsi que sur les grandes lignes du plan d’action du gouvernement, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Mme Polaschik a évoqué, selon l’APS, «les grandes potentialités que recèle l’Algérie estimant que les opportunités d’investissement sont importantes en Algérie dans le cadre de sa politique de diversification de l’économie nationale», une occasion que «les entreprises américaines veulent saisir pour renforcer leur présence sur le marché algérien, notamment le projet de General Electric (GE) en Algérie constituant un exemple de réussite des investissements amé- ricains dans le pays».
Son remplaçant, John Desrocher, détient, selon son CV, tous les atouts pour se libérer du tout hydrocarbure dans l’orientation des investissements américains en Algérie.