L’amélioration du climat des affaires impacte le monde de l’investissement
Atteindre la croissance c’est un défi majeur en ce sens qu’il faut accélérer la cadence de l’investissement qui a de la valeur et créateur d’emploi nécessaire à notre économie surtout avec la promulgation de tous les textes de loi pour favoriser le climat des affaires et donner un coup de pouce à la relance économique.
Pour cela, Moncef Boudarba, Vice-président de la CAPC, a estimé lors de son passage sur les ondes de la chaine 3, que tous les grands chantiers (législatifs, ndlr) ont été faits et il reste à répertorier les potentiels dont dispose l’Algérie dans le sillage de diversifier son économie afin de s’émanciper de l’économie de la rente.
L’amélioration du climat des affaires, dit le vice-président de la CAPC, a impacté le monde de l’investissement avec des textes cadres concernant la relation avec les banques, avec la monnaie et le crédit, la valorisation des investissements et leur redynamisation sur le marché algérien », sans omettre, selon lui, l’épineux problème qui handicape la relance : l’accès au foncier, en l’occurrence, en voie de règlement pour être opérationnel d’ici à la fin de l’année en cours.
« Lequel dossier permettra, en définitif, à mettre en confiance les investisseurs pour se mettre à créer de la richesse et de l’emploi pour tous les Algériens », souligne-t-il.
Et par souci d’efficacité, l’invité estime qu’« au-delà de l’achèvement de ces grands chantiers, il y a un travail à faire sur nous-même », appelant le gouvernement à se pencher sur « le ciblage économique ». Et d’expliquer qu’il s’agit de « déterminer quelles sont, filière par filière, permettant potentiellement à l’Algérie d’avoir un retour d’investissement pour les accompagner à l’export ».
S’agissant du travail d’identification, proprement dit, l’orateur admet que « la bataille est rude car chacun va essayer de défendre son secteur », invitant le gouvernement à « faire ce travail à la base d’informations recueillies sur le terrain ». « Le gouvernement doit avoir un objectif financier très clair pour permettre aux filières véritablement porteuses de richesse pour qu’on puisse aller rapidement vers une politique d’exportation », suggère-t-il.
En effet, conseille l’opérateur en industrie de céramique, qu’il faut faire très vite et accélérer la cadence pour améliorer les résultats.
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