L’ANCA point du doigt le manque de marchés

L’Algérie enregistre un déficit criard en nombre de marchés, qu’ils soient de gros, de détail ou de proximité. Ils sont en effet à peine 47 marchés de gros et près de 1 800, toutes catégories confondues, sur l’ensemble du territoire national.
De l’avis de Hadj Tahar Boulanouar, président de l’Association nationale des commerçants et artisans algérien, la multiplication de marchés modernes pourra venir à bout de l’anarchie régnante et phénomène dont l’informel.
S’exprimant au sein de l’émission L’invité de la Radio de la chaine 3 de la Radio Algérienne, Boulenouar a souligné la nécessité absolue d’un « dense réseau de marchés qui permettra à la fois l’éradication l’informel, la régulation de la distribution, la garantie de la traçabilité des produits avec une offre suffisante, et même l’encouragement à la production ».