L’appel de Djerad aux étudiants

Le Premier ministre Abdelaziz Djerad a déclaré qu’après la pandémie du Coronavirus, «l’une des priorités de l’Algérie est de maintenir l’équilibre économique et social ». A ce propos, le Premier ministre a ajouté, en marge de sa supervision de la commémoration du 65e anniversaire de la journée nationale des étudiants, que « nous avons refusé d’aller au Fonds monétaire international (FMI), et l’Algérie ne se soumettra pas économiquement parce qu’elle est souveraine». Et d’ajouter : « Il fallait faire face à toutes les pressions, y compris politiques qui voulaient que l’Algérie se soumette à cette institution». Évoquant l’événement du jour, le Premier ministre a expliqué que l’université contribue à la construction de l’Algérie à différents niveaux. Dans le même contexte, le ministre a révélé que la mémoire du 19 mai 1956 est la porte d’entrée pour préserver la souveraineté nationale et que « le pari de l’étudiant aujourd’hui est de préserver notre souveraineté ».
M.Djerad qui a présidé la cérémonie de célébration du 65e anniversaire de la Journée nationale de l’étudiant, à l’Université Alger 3 « Ibrahim Sultan Cheibout », a affirmé que «l’Algérie a formé une génération d’économistes de très haut niveau», ajoutant que «la nouvelle génération est appelée aujourd’hui à se mettre au diapason du développement en cours à travers la maîtrise des langues étrangères». «La plupart des rapports sont désormais rédigés en anglais, d’où l’impératif d’apprendre la langue», a-t-il soutenu.
M.Djerad a en outre indiqué que la commémoration de la journée nationale de l’étudiant est l’occasion de rappeler que «nous devons protéger la souveraineté nationale, que l’étudiant doit comprendre que nous devons préserver et protéger notre souveraineté afin que nos décisions demeurent entre nos mains, et que nous puissions éviter ce qui s’est produit dans certains pays qui se sont effondrés et à qui l’on impose, aujourd’hui, voire même le régime politique».
«Les étudiants ont le droit aujourd’hui de défendre leurs idées, de se former et de participer à la dynamique politique du pays s’ils comprennent les défis et les enjeux qui les entourent», a souligné le Premier ministre estimant que «les étudiants sont la locomotive et ils ne doivent pas être dirigés».
«Nous respectons les idées. Il faut qu’il y ait un débat fort au sein de l’université pour faire ressortir la place fondamentale de celle-ci ainsi que son rôle dans la promotion du savoir et l’ouverture sur les sciences et les défis scientifiques, outre sa contribution à l’édification du pays à tous les niveaux y compris culturel et économique», a conclu M. Djerad.
Synthèse LCA