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L’assouplissement de la fiscalité, un stimulateur pour maximiser l’investissement

Selon le point de vue de l’expert en système bancaire, Sofiane Mazari, « Il faut partir du principe que la fiscalité est une réalité économique incontournable, mais qu’elle est un outil stratégique pour guider les choix économiques par le biais de la politique publique de l’État. Pour l’année 2025, plusieurs mesures ont été prises dans la Loi de finances visant à encourager les investissements, notamment dans des secteurs prioritaires tels que l’agriculture, l’énergie et les énergies renouvelables. Cependant, la mise en œuvre varie d’un secteur à l’autre, comme le secteur de l’énergie qui est soumis à un régime fiscal spécial et strict, aussi les PME et les start-ups sont soumises à des incitations fiscales afin de créer un environnement économique intérieur attractif pour l’investissement, et les entreprises travaillant dans l’exportation bénéficient de diverses exonérations fiscales pour promouvoir leur compétitivité au niveau mondial. Il faut souligner que le succès de tout stimulus fiscal est lié à sa réalisation sur le terrain, et ce au profit des commerçants économiques, ce qui nécessite un accompagnement par les autorités compétentes par la simplification des procédures fiscales, et en maintenant un dialogue permanent entre les pouvoirs publics et le secteur privé  »

D’après le président du comité des finances islamiques de l’association interprofessionnelle des banques et institutions financières, Sofiane Mazari, « Comme vous l’avez mentionné dans votre question, on néglige souvent la fiscalité dans les banques islamiques, en se focalisant sur la finance et l’assurance, alors que la Loi de Finances de 2025 a pris en considération quelques démarches qui éclairent ce domaine. Dans le charia islamique, la zakat est un processus religieux et social, où, par exemple,une entreprise qui paie sa zakat est considérée quite de payer toute autre impôt, alors que les lois algériennes sont fondées sur le principe de neutralité envers les deux régimes, à savoir le système classique et le système basé sur la charia. Le système fiscal islamique a de nombreux privilèges pour les commerçants économiques, et ce que l’Algérie fait depuis quatre ou cinq ans, où l’État tente, comme nous l’avons mentionné là-dessus, de se prendre un rôle « de neutralité positive » en laissant la liberté de choisir entre l’exploitation des avantages de la banque classique et de la banque islamique, que ce soit dans le soutien fiscal ou économique, dans le but de créer une compétitivité entre les deux systèmes ».

Et « La Loi des Finances de 2025 engage des procédures pour l’élimination de la double imposition lorsque le client est en mesure de payer un impôt d’un seul type, ainsi que pour le Trésor Public par le lancement de « Sukuna » » conformes à la loi islamique, où le revenu de ces instruments est exonéré d’impôt sur les intérêts et l’impôt sur le revenu. Il faut savoir qu’il existe d’autres méthodes fiscales proposées par la banque islamique qui contribuent au développement durable, au profit des investissements qui ont une grande valeur sociale, comme les entreprises qui construisent des logements sociaux ou des bâtiments destiné au secteur de l’éducation, et qui peuvent bénéficier d’exonérations fiscales. Cela attirera certainement l’intérêt des entreprises de construction. Il convient de rappeler que l’un des avantages de la banque islamique est la présence du sens de la responsabilité, de l’éthique,et la responsabilité sociale entre les individus. De leurs côtés, es autorités peuvent soutenir la réglementation fiscale et de l’investissement, et celles liées aux services bancaires islamiques », finit l’expert Sofiane Mazari.

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