Le bus électrique de Nairobi

Le bus électrique de Nairobi
Le Kenya vient de réussir un double exploit : Un bus électrique kenyan.
Le bus électrique permettra au Kenya de réaliser plusieurs objectifs :
- Améliorer la qualité des transports publics
- Décongestionner les villes
- Développer l’industrie nationale
- Créer des opportunités à l’export
- Créer des emplois directs et indirects
- Accéder à la technologie
- Valoriser les travaux de la recherche scientifique
- Et créer l’effet d’émulation chez les jeunes Kenyans
Parce que les Kenyans peuvent s’enorgueillir d’avoir réussi à produire ce bus électrique en faisant appel à des compétences kenyanes.
Voilà comment on peut réussir quand on adopte des politiques publiques orientées résultats et en cohérences avec les objectifs de développement durable.
Pour ce faire, les Kenyans organisent le travail des institutions en mode processus.
Dans des projets d’envergure nationale comme celui-ci, plusieurs parties prenantes sont impliquées et doivent collaborer ensemble : La recherche scientifique, l’enseignement supérieur, l’industrie, l’environnement, l’énergie, l’industrie et les entreprises.
Tous ces intervenants doivent organiser leurs travaux sur ce projet de façon à : acquérir la technologie, préparer les conditions pour lancer l’industrie des bus électriques (normes, clusters, sous-traitance, ..), lui garantir un marché, mettre en place un réseau pour l’alimentation en énergie électrique, gérer le projet, et les risques associés.
Pourquoi pas nous ? Nous qui étions les premiers, sinon, le seul pays africain à produire le bus avec un taux d’intégration des plus respectables.
Nous avons le bus, et les usines pour. Des dizaines de PME capables de participer au projet. Et je suis sûr, des milliers d’ingénieurs et de chercheurs qui travaillent sur la motorisation électrique et les batteries, et les choses comme ça.
Et qui ne demandent qu’à être mobilisés. Qu’on leur fasse confiance et qu’on valorise leur savoir-faire.
Et qu’on ne perde pas les deux prochaines décennies à rédiger un cahier des charges !
tout a fait MALEK. nous n’avons pas perdu du temps et (on continue à en perdre) uniquement dans le développement des b us, ou sont les microprocesseurs de l’ENIE de l’époque , les prototypes sidérurgiques qui pouvaient être exportés aujourd’hui et j’en passe.
une autre » révolution industrielle » s’impose avec bien sur un changement de mentalité, une valorisation des compétences et performance et surtout une débureaucratisation.