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Le casse-tête qui ne tardera pas à s’inviter dans les débats

14,82 milliards de dollars de transferts sociaux pour 2017

Comparé au montant de la fiscalité pétrolière qui est de l’ordre de 2 200,12 milliards de DA, les 1 630,8 milliards de DA de transferts sociaux restent toujours un véritable problème. 


Selon les chiffres de la loi de finances 2017, l’Etat a prévu, dans les 6 883,milliards de DA représentant le budget général de l’année en cours, 1 630,8 milliards de DA de transferts sociaux (subventions explicites), répartis comme suit : 413,5 milliards de DA pour le soutien aux familles sous forme de subvention des prix des produits de base (céréales, lait, sucre et huiles alimentaires) ; 330,2 milliards de DA sous forme de soutien à la santé et 305 milliards de DA réservés aux programmes nationaux de logement, avec une autorisation de programme (AP) de 1 386,7 milliards de dinars.

 

Une AP est la limite supérieure des dépenses budgétaires que les ministres ou collectivités locales sont autorisés à engager pour l’exécution des investissements. L’affectation de l’autorisation de programme constitue l’acte comptable qui traduit la décision prise par l’ordonnateur de réaliser ou d’autoriser l’exécution d’une opération.

 

Une conversion du montant alloué aux transferts sociaux dans l’une des deux devises fortes du monde va nous permettre de saisir l’ampleur de l’effort de l’Etat dans le partage d’une grande partie de la rente pétrolière, la conversion (1 dollar US = 110.0803 DZD), va nous mettre en face d’un montant faramineux, c’est, malheureusement, pas moins de 14,82 milliards de dollars qui ont été prévus, cette année, pour venir en aide, sans distinction, à tous les citoyens algériens.

 

Comparé aussi au montant de la fiscalité pétrolière qui est de l’ordre de 2 200,12 milliards de DA, les 1 630,8 milliards de DA de transferts sociaux restent toujours un véritable problème.

 

La question des effets néfastes, en cette période de vaches maigres, de la distribution aléatoire de cette rente sur le budget de l’Etat et sur l’investisseur, qui est littéralement «chassé» par les prix artificiellement dopés dans tous les secteurs touchés par les subventionnés, n’est plus un tabou aujourd’hui, mais il est plutôt question de trouver la manière la plus optimale qui permet, sans «froisser» les bas revenus, de procéder à une diminution progressive et un partage équitable avec l’adhésion de tous les acteurs socio-économiques qui doit couronner un débat national.

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