Les actions de Duro Felguera ont fait leur retour sur la Bourse espagnole vendredi, après une suspension de près de trois semaines, consécutive à un conflit majeur avec l’Algérie. Deux jours après avoir demandé la pré-faillite, la société a été confrontée à une chute vertigineuse de 44,35 %, marquant ainsi le plus grand déclin de la Bourse espagnole.
Le différend qui oppose l’entreprise espagnole à des partenaires algériens semble être au cœur de cette débâcle. Bien que les détails complets ne soient pas dévoilés, les tensions sur des projets en Algérie ont suffi à ébranler la confiance des investisseurs. Duro Felguera, déjà fragilisée financièrement, a vu ses actions mises aux enchères pendant plus de deux heures, un signe inquiétant de la difficulté à stabiliser la situation boursière face à cette crise. Les titres ont ouvert à 0,20 euro, soit une baisse de 50 %, avant de se stabiliser en clôture à 0,2805 euro, une dépréciation totale de 57 % depuis le début de l’année.
Ce revers pour Duro Felguera, pourtant un acteur international, met en lumière l’importance croissante de l’Algérie sur la scène économique mondiale, capable de peser sur des géants industriels européens. Le conflit souligne également la volonté de l’Algérie de défendre ses intérêts économiques avec fermeté, et il est possible que d’autres entreprises étrangères prennent désormais plus au sérieux les enjeux politiques et économiques du pays.
