Par/Agences
Le Conseil de sécurité de l’ONU discute dimanche des destructions dans la bande de Ghaza au lendemain de bombardements ayant fauché la vie d’enfants et pulvérisé les locaux de médias internationaux.
Depuis le début lundi de l’agression israélienne contre la bande de Ghaza, au moins 157 personnes, en majorité des Palestiniens, ont été tuées.
Dix Palestiniens, parmi lesquels deux femmes et huit enfants, membres de deux familles cousines, ont en effet péri à l’aube dans une frappe israélienne dans le camp de réfugiés d’Al-Shati, dans la ville de Gaza.
Les enfants « ne portaient pas d’armes, ils n’ont pas tiré de roquettes », a témoigné Mohammad Al Hadidi, l’un de pères éplorés, disant que les gamins « portaient leurs habits de fête », en référence à la coutume de porter de beaux vêtements durant l’Aïd el-Fitr, marquant la fin du Ramadhan.
Puis, un Israélien de 50 ans, au volant de sa voiture, a été tué dans la banlieue de Tel-Aviv par des tirs palestiniens, qui a dit avoir frappé le centre d’Israël pour « venger » la frappe « contre des femmes et des enfants » à Ghaza.