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Le Gazoduc Transsaharien : un projet stratégique pour l’Afrique en bonne voie

La prochaine réunion ministérielle consacrée au projet du Gazoduc Trans-Saharien (TSGP) confirme la détermination des trois pays partenaires, à savoir l’Algérie, le Nigeria et le Niger, à réaliser cette infrastructure de grande envergure. Ce gazoduc, d’une importance cruciale pour l’intégration régionale et le développement énergétique de l’Afrique, avance à grands pas.

Mohamed Arkab, ministre de l’Énergie et des Mines algérien, a annoncé que cette quatrième réunion réunissant les ministres de l’Énergie des trois pays aura lieu dans un avenir proche. Lors d’une rencontre avec son homologue nigérien, Sahabi Oumarou, en visite à Alger, M. Arkab a réaffirmé l’engagement de l’Algérie et du Niger à faire progresser ce projet stratégique. Les études techniques ont déjà débuté, marquant ainsi une étape décisive vers sa concrétisation.

Le comité ministériel mixte ainsi que le comité technique poursuivent leur travail de suivi pour s’assurer que le projet avance conformément aux objectifs. Sur les 4 000 km prévus pour ce gazoduc, il ne reste plus que 1 800 km à construire, dont 100 km au Nigeria, 1 000 km au Niger et 700 km en Algérie.

Le projet a déjà franchi plusieurs étapes importantes, avec notamment la signature d’un mémorandum d’entente lors de la dernière réunion ministérielle tenue à Alger en juillet 2022. Cette signature a marqué le début de la phase de construction du TSGP, projet phare dans le cadre du NEPAD et symbole de la volonté des trois pays de développer une infrastructure énergétique de portée internationale.

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a qualifié ce gazoduc de « grande œuvre africaine », soulignant l’ambition de l’Algérie de renforcer l’intégration du continent, notamment à travers l’approvisionnement en électricité et le développement de projets d’infrastructures ferroviaires reliant les pays africains à la Méditerranée.

Ce projet, soutenu par l’Union africaine et la Banque africaine de développement, est jugé économiquement viable et financièrement rentable, selon Laaziz Faid, ministre des Finances. Il permettra non seulement d’alimenter les pays du Sahel en gaz, mais aussi de connecter les champs gaziers nigérians au réseau algérien pour approvisionner les marchés locaux et européens.

Grâce aux infrastructures algériennes de transport, de gaz naturel liquéfié (GNL) et de pétrochimie, le TSGP offre une opportunité majeure pour les trois pays partenaires, avec des coûts et des délais de réalisation parmi les plus compétitifs du marché énergétique mondial.

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