Actualités
A LA UNE

Le gouvernement devant la tâche d’éclaircir les règles assurant la transparence

Par Abdelkader Mechdal   

C’est à la réglementation de préciser quels seront les secteurs stratégiques concernés par la nouvelle orientation en matière de l’investissement étranger, ce qui est considéré comme le moyen qui va dissiper les soupçons quant au passage effectif à un système d’encadrement de l’investissement se basant sur le principe de la transparence.

 

En tout les cas, s’il y a un domaine où la transparence joue un rôle primordial dans l’encouragement des opérateurs économiques à passer à l’acte, c’est bien le domaine de l’investissement qu’il soit national ou étranger. Plus que ça, la compétitivité même de l’économie nationale, par rapport à celle des pays étrangers, est liée aux règles qui encadrent l’activité économique en général et le domaine de l’introduction des capitaux en particulier, surtout ce qui a trait aux flux à partir de l’étranger. Ce domaine est particulier, du fait que les lois qui régissent la mise en marche des projets, sont en compétition à l’échelle planétaire, et la seule particularité constituant un avantage sûr pour l’Algérie est en relation avec l’exploitation de ressources porteuses, comme la matière première et les mines, en plus des hydrocarbures qui sont pratiquement l’unique activité qui fait l’attirance de toute l’économie nationale actuellement.

Justement, pour développer d’autres domaines attirant les investissements, là, ça demande de faire appel à l’innovation dans l’organisation interne de l’économie nationale, à partir des facilitations d’accès au marché passant par la numérisation des secteurs surtout ceux en relation avec l’activité à promouvoir, comme les services financiers des Impôts et de la Douane, qui auront une tâche assez particulière qui est celle de faciliter les procédures d’accès au marché, comme c’est le cas du secteur bancaire qui doit garantir plus d’efficacité dans l’étude des dossiers en relation avec l’investissement, et d’une façon particulière, la facilitation de transfert des capitaux de et vers l’Algérie, dans un cadre respectant le principe gagnant-gagnant. 

Sans ces éléments, les procédures soulevées par le Conseil des ministres seront en mal de convaincre des opérateurs qui travaillent dans des standards bien    avancés en matière de facilitation de la réalisation des projets. A partir de là, la révision de la règle 51/49 doit avoir dans l’esprit des autorités publiques, puisque c’est du gouvernement qu’il s’agit de déterminer ce qui est stratégique de ce qui ne l’est pas, mais il faut que ça se fasse dans un seul souci qui est de développer et moderniser l’économie nationale, et faire augmenter sa compétitivité, et bien sûr, de passer vers des niveaux de revenus, c’est-à-dire de PIB plus conséquents, en dépassant la situation de dépendance maladive par rapport au domaine des hydrocarbures. 

La potentialité de l’économie nationale, qui devra avoir la possibilité d’être développée, est en liaison avec l’industrie, l’agriculture, les services numériques, mais aussi les banques et assurances qui auront la tâche d’introduire la norme internationale surtout en permettant l’entrée en activité d’instances spécialisées pour mieux soutenir une économie qui veut passer à l’expansion et à la diversification.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page