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Le major américain ExxonMobil temporise

Il a suspendu la signature d’un accord avec la Sonatrach

Dans un article paru le 18 mars dernier sur les colonnes du Wall Street, il est écrit que les grandes sociétés étrangères du secteur de l’énergie y compris ExxonMobil retardent leurs investissements en raison de la situation incertaine qui touche l’Algérie actuellement.

La transition politique actuelle du pays, écrit ce journal, crée une incertitude autour d’un certain nombre de contrats d’investissements étrangers dans ce pays qui est le plus grand producteur de gaz naturel en Afrique.

Intitulé «La tourmente politique algérienne», l’article en question paru dans le journal new yorkais écrit que la situation politique que traverse actuellement notre pays a semé le doute auprès des grandes compagnies étrangères y compris ExxonMobil Corp, qui a suspendu la signature d’un accord préliminaire avec le groupe Sonatrach la semaine dernière.

ExxonMobil Corp aurait décidé de surseoir à la signature d’un accord préliminaire avec Sonatrach et attendre l’évolution de la situation politique de ce pays pour décider.

Du côté de Sonatrach, on a préféré rester prudent. Cette information, qui aurait été confirmée par un responsable de cette entreprise qui a requis l’anonymat, a été rendu publique par le journal en ligne casbah tribune.

A en croire ce dernier, l’accord devait être signé en principe lors du 12e forum algéro- américain qui s’est tenu dernièrement à Houston. A la dernière minute, les dirigeants de la première compagnie mondiale ont annoncé au PDG de la Sonatrach, M. Ould Kaddour, leur intention de geler la signature de ce contrat de partenariat.

La version annoncée à ce refus résiderait essentiellement dans le refus des Américains de s’engager dans un pays qui traverse actuellement une situation de crise politique sans précédent. Ils ont fait part également de leurs difficultés à s’engager à travailler avec une compagnie dont le staff dirigeant est instable.

Le journal new yorkais croit savoir également que des sociétés telles que BP, PLC et le Norvégien Equinor Asa, ont également exprimé leurs inquiétudes quant à la situation politique qui prévaut dans le pays et qui pourrait, en cas de troubles,affecter la production de pétrole et de gaz en Algérie.

Sonatrach à travers la voix de son PDG avait annoncé il y a quelque temps que le groupe et des entreprises américaines avaient tenu des réunions aux Etats-Unis plus exactement à Houston, dans la perspective de discuter des opportunités de partenariats qui pourraient intéresser les deux pays autour de la production de pétrole ainsi que du gaz.

  1. Ould Kaddour avait déclaré à mainte reprises que la Major était intéressée d’investir en Algérie et que des négociations avec la multinationale étaient en bonne voie. Il avait même annoncé la conclusion très prochaine d’un accord de partenariat entre les deux compagnies courant 2019.

Cette décision de cette entreprise est pour le moins assez surprenante lorsqu’on connaît l’inhabitude de la part des entreprises américaines qui ont continué leurs travaux dans des pays en proie à des problèmes plus graves. Il sera certainement très intéressant de connaître la réaction algérienne surtout lorsque l’on connaît son côté chauvin et aussi très pointilleux sur la nécessité de respecter le principe de non ingérence dans ses affaires internes.

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