
De nouvelles facilitations et avantages sont prévus dans le nouveau code de l’investissement, dont les textes d’applications sont phases de finalisation et seront débattues dans les prochains jours au niveau du parlement, a fait savoir hier Mustapha Zikara, le directeur général de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI).
«Nous avons reçu des orientations claires de la part du gouvernement, notamment le Premier ministre afin de proposer un nouveau Code simplifié et applicable sur le terrain», a-t-il souligné dans une déclaration à la presse. L’intervenant a affiché son optimisme pour l’avenir de l’investissement qui va connaitre une nouvelle dynamique, notamment avec l’entrée en vigueur du nouveau cadre réglementaire. Ne pas atteindre cet objectif, dira-t-il, «c’est l’échec et nous avons failli tous simplement dans notre démarche». Zikara a rappelé que l’ANDI avait été destinataire de 2000 projets d’investissement en 2020 et de 1700 dossiers en 2021, soit avec un recul de 300 dossiers. Ceci s’explique par le retard dans la promulgation du nouveau Code de l’investissement. Beaucoup d’investisseurs avaient préféré de sursoir à leur projet d’investissement et ce par manque de visibilité. Mais, rassure-t-il, « avec le nouveau Code, la reprise des opérations d’octroi de foncier industriel et la levée des obstacles bureaucratiques, le nombre d’intentions à l’investissement va certainement augmenter». Ainsi ce nouveau Code confiera de nouvelles prérogatives pour l’Andi en passant d’une simple agence pour l’enregistrement de dossiers à un organe accompagnateur pour l’investissement en Algérie. Le véritable problème que connait ce domaine c’est l’absence de l’accompagnement, affirme le DG de l’ANDI, en relevant que même dans l’octroi des avantages fiscaux, c’est le représentant des impôts qui le fait et pas l’agence.
Aujourd’hui, notre ambition, précise-t-il, est de devenir un vrai et réel accompagnateur pour l’investisseur avant et après la réalisation du projet. D’ailleurs, un nouveau système d’information sera mis en place, permettant de suivre et d’accompagner l’opérateur dans les différentes étapes. Une fois, des obstacles et entraves apparues, l’ANDI intervient au niveau de l’organisme ou département pour les remédier. Parmi les avantages accordés dans le cadre du Code de l’investissement, Zikara a cité l’exonération de l’opérateur durant la période de la réalisation du projet, dans le paiement de la TVA (19%) sur le montant global du projet, dans le paiement de la taxe douanière entre 5 à 15% et également dans le paiement d’une taxe sur le foncier pendant 10 ans. Ajoutant à cela, d’autres exonérations notamment (l’IBS) durant la période de la production, seront accordés à l’opérateur pour une période allant de 3 à 10 ans et ce, selon la zone géographique.
SR.