Le PIB des BRICS dépasse celui du G7 : un changement d’équilibre économique mondial?
Lors d’une session plénière du Forum des entreprises des BRICS, le président russe Vladimir Poutine a affirmé que le PIB cumulé des pays membres de cette alliance dépasse désormais celui des pays du G7. Cette déclaration a été faite à l’approche du sommet de l’organisation, qui se tient les 17 et 18 octobre à Kazan, en Russie.
« Le PIB total de l’association dépasse les 60 000 milliards de dollars, et la part des BRICS dans l’économie mondiale surpasse désormais celle du G7. Ce chiffre continue de croître », a souligné Poutine. Cette dynamique économique place l’alliance des BRICS comme un acteur incontournable sur la scène mondiale, capable de rivaliser avec les puissances occidentales.
Le sommet de Kazan rassemble des leaders mondiaux de premier plan, tels que le président chinois Xi Jinping, le Premier ministre indien Narendra Modi, le président turc Recep Tayyip Erdogan, et le vice-président iranien Masoud Pezeshkian. Ces rencontres visent à renforcer les liens économiques entre les membres des BRICS et leurs partenaires.
Poutine a également mis en avant la contribution des BRICS à la croissance mondiale. « Ces dix dernières années, plus de 40 % de la croissance économique mondiale a été générée par les BRICS. Pour l’année en cours, la croissance moyenne du PIB des BRICS est estimée à 4 %, un taux bien supérieur à celui des pays du G7, qui se limite à 1,7 %, et à celui de l’économie mondiale, projetée à 3,2 % », a-t-il précisé.
L’extension de l’alliance se poursuit à un rythme rapide. Initialement composée du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, les BRICS ont accueilli cette année de nouveaux membres, tels que l’Iran, l’Égypte, l’Éthiopie, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite. D’autres nations, dont la Turquie, l’Azerbaïdjan et la Malaisie, ont également déposé leur candidature, confirmant l’attraction croissante de l’organisation.
L’expansion des BRICS et leur performance économique pourraient marquer un tournant dans l’équilibre des forces mondiales, renforçant ainsi leur ambition de créer une alternative à l’ordre économique dirigé par l’Occident.