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Le prix de la sardine flambe

Par Arezki Louni

Après le poulet ou encore les légumes, un autre aliment de base suscite l’inquiétude des ménages algériens. Il s’agit de la sardine, devenue un plat de luxe. Ce produit populaire est en effet aujourd’hui inaccessible aux petites et moyennes bourses.

Au moment où la production a augmenté en 2021 à environ 30.000 tonnes, d’où la baisse de ses prix au cours de cette année, selon les données avancées par le ministère de la Pêche et des productions halieutiques, le prix du kilogramme de pomme de terre a dépassé la barre des 1000 DA. Dans certains marchés d’Alger elle est même cédée à 1300 dinars. Selon le président du Syndicat national des marins-pêcheurs, les causes de cette crise sont légion et palpables. Il a imputé à cet effet la raison principale aux spéculateurs qui monopolisent les prix et les lois comme bon leur semble. Des individus qui n’ont rien à voir avec ce secteur ont réussi à créer une sorte de commerce illicite. Et ce, à travers notamment des camions spéciaux. La deuxième raison repose sur les perturbations météorologiques. Ces dernières ont aussi influé sur le rendement des pêcheurs qui préfèrent ne pas s’aventurer en mer. La rareté du poisson a également provoqué la hausse des prix. Ce qui doit pousser les responsables à mettre en place une stratégie et un plan d’action qui permettront de contrecarrer toute forme de spéculation. Par ailleurs, le ministre des Transports, Abdallah Moundji et le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Hicham Sofiane Salaouatchi ont coprésidé, samedi dernier à Alger, une réunion technique consacrée à l’examen de la situation des ports de pêche, leur mode de gestion et perspectives de développement. Cette réunion intervient en application des orientations du Gouvernement visant à promouvoir et à développer l’activité de la pêche et à organiser cette filière. « Cette rencontre technique a été consacrée à l’examen de la situation des ports de pêche, à leur mode de gestion et perspectives de développement, l’objectif étant de mieux répondre aux exigences des professionnels et aspirations des opérateurs économiques, en prévision de la réalisation des objectifs des autorités publiques consistant à valoriser les ports de pêche, à augmenter la production halieutique du pays, et à contribuer à la réalisation de la sécurité alimentaire ». A cet effet, M. Moundji a affirmé la disponibilité du secteur à travailler, dans le cadre d’un plan et d’une stratégie commune avec le secteur de la pêche, pour l’élaboration d’une feuille de route unifiée, en association avec tous les acteurs, en l’occurrence l’administration, les institutions publiques, les opérateurs économiques et professionnels et les partenaires sociaux. Ladite feuille de route tient compte de tous les aspects juridiques et organisationnels encadrant l’ensemble des activités portuaires dans le but d’améliorer les conditions de travail.

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