L’Algérie se prépare à lancer une campagne électorale présidentielle dans si peu de temps. Le défi semble grand aux trois candidats, à savoir Youcef Aouchiche, Abdelmadjid Tebboune, et Abdelali Hassani, car le citoyen algérien s’attache de plus en plus à ce qui pourrait être offert comme solution. Le discours électoral à l’ancienne n’attire plus l’intérêt des citoyens, notamment les jeunes gens.
Les prévisibles pour cette événement politique ne sont pas clairs jusqu’alors, mais d’après l’expert financier et enseignant universitaire, Mourad Kouachi, tente d’expliquer les intentions du citoyen algérien, à l’égard des prochaines élections présidentielles.
En effet, l’expert Kouachi estime que « Le dossier économique est de grande importance, et constitue la première importance chez le citoyen algérien. Il cherche des candidats qui possèdent des programmes économiques applicables et raisonnables. C’est-à-dire des programmes qui lui garantissent l’emploi, la maîtrise des prix des produits sur le marché, la maîtrise de l’inflation, etc. Le bavardage politique ne figure plus dans l’intérêt du citoyen algérien. »
Il ajoute « Je suppose que les programmes économiques des candidats serait construits sur des politiques économiques clairs. Et qui devraient flirter l’esprit du citoyen qui est à la recherche de solution concrètes. L’idéologie politique n’a pas d’intérêt qu’elle soit de droite, de gauche ou autre, car le citoyen algérien cherche à améliorer son niveau de vie. »
« Puisque la catégorie des jeunes est majoritaire dans la société algérienne, tout candidat aux présidentielles doit mettre son programme électoral en direction des jeunes. Il doit également les satisfaire par une politique économique. En toute sincérité, il y-a une augmentation du chômage auprès des jeunes, et il y-a certains qui réfléchissent à quitter le pays, car les jeunes algériens cherchent à former leur avenir. Donc, les candidats aux présidentielles doivent proposer des programmes économiques convaincants, qui permettent aux jeunes algériens de construire leur avenir, et avoir une vie stable. » finit-il de dire.
Il est évident que tout candidat tenterait d’attirer les citoyens algériens pour les convaincre de l’utilité de son programme. Cela veut dire que le discours politique a perdu de son attrait puisque le quotidien vécu prend le relais dès la fin des meetings. Les candidats aux présidentielles, eux, n’ont d’autres alternatives que formuler une manière nouvelle pour transmettre leurs idées, et leurs intentions pour gérer les affaires de l’Etat, et les nécessités liées à la vie du citoyen où qu’il soit à l’intérieur du pays ou à l’extérieur.
