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Le volet social, axe majeur de la politique publique

Déclaration de la politique générale du Premier ministre Ahmed Ouyahia

La déclaration de politique générale du gouvernement, qui sera présentée, lundi prochain, par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, devant les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), accorde une importance majeure au volet social.

Ce volet constitue une dimension bien inscrite dans le programme du président de la République et «fortement» traduite dans le plan d’action du gouvernement. Ainsi, près de 270 000 personnes handicapées bénéficient auprès de l’Etat d’une aide sociale et d’une prise en charge de leur protection sociale, le tout pour un coût annuel de plus de 14 milliards de DA.

Au profit des familles en difficulté, celles-ci font l’objet de la mise en place d’une banque de données sur la famille, la dynamisation du dispositif d’accueil, d’écoute et d’orientation des familles en difficultés sociales, le renforcement de l’aide matérielle aux familles en difficultés (au bénéfice de plus de 150 000 personnes), et la lutte contre la mendicité familiale.

De ce fait, une importante action est poursuivie annuellement en matière de protection de plus de 12 000 femmes en détresse. Certaines de ces femmes bénéficient de microcrédits ou d’emplois pour disposer d’un revenu.

S’agissant de l’enfance en difficulté ou démunie, il est relevé une sensibilisation de la société aux problèmes de cette catégorie, menée par voie de campagnes publicitaires et l’organisation d’une protection de l’enfance en danger, soit en placement dans des établissements spécialisés pour enfance assistée (près de 3 000 cas) ou en kafala (près de 800 cas), ainsi que d’accueil de la petite enfance (près de 123 000 cas).

Quant à la promotion de la place et du rôle de la femme, ils sont au centre de l’action du gouvernement en application des politiques engagées par le président de la République.

Dans le domaine du travail et de la protection sociale, le champ de couverture de la sécurité sociale a augmenté de 9% au cours des douze derniers mois, atteignant ainsi près de 13 400 000 assurés sociaux auxquels s’ajoutent 25 millions d’ayants droits. Au total, ce sont donc plus de 39 millions de personnes qui bénéficient de la sécurité sociale, soit 91% de la population. Concernant le système national de retraite, il est fondé sur des normes «sans égal» dans le bassin méditerranéen, qu’il s’agisse du taux de pension de retraite ou des règles de calculs de la pension, basées notamment sur les salaires des cinq dernières années.

La Caisse nationale des retraites (CNR) qui gère 3,2 millions de retraités est en «déficit chronique» depuis 2013. Ce déficit a d’abord consommé les réserves de la Caisse elle-même. Il a été comblé par la suite grâce à la solidarité entre les Caisses sociales (et notamment la Cnas) qui ont mobilisé plus de 1 000 milliards de DA.

Depuis 2018, le concours de l’Etat s’est avéré «indispensable» avec d’abord une subvention budgétisée de 500 milliards de DA pour l’exercice en cours ; celle-ci s’est d’ailleurs avérée «insuffisante» pour boucler l’année en cours, nécessitant un appoint de 64 milliards de DA.

Pour l’évolution et la lutte contre le chômage, la relance de l’activité, qui a suivi l’allègement de la crise financière a permis un recul du chômage dont le taux est passé de 11,7% en septembre 2017 à 11,1% en avril 2018.

Ce «léger recul global» s’est accompagné de la même tendance baissière du chômage chez les jeunes (recul de 28,3% à 26,4%), notamment chez les diplômés universitaires (recul de 18,2% à 16,8%) ainsi que chez les diplômés de la formation professionnelle (recul de 14,2% à 12,8%).

S’agissant de la prise en charge des moudjahidine et ayants droit, ce «volet majeur» constitue un «devoir moral et légal» de l’Etat en direction des artisans de la Révolution du 1er Novembre 1954.

Parallèlement, les pouvoirs publics veillent à initier des actions de nature à «promouvoir» la connaissance de l’Histoire de la résistance et de la lutte de libération nationale auprès de la population par des programmes et actions.

Dans le secteur de la communication, les deux dernières années ont enregistré la poursuite du développement des moyens de communication en Algérie qui compte aujourd’hui plus de 200 titres de presse écrite de diverses catégories, une quarantaine de chaînes de télévision, une cinquantaine de radios publiques nationale et locale, et plus d’une vingtaine de journaux électroniques.

En outre, un bouquet, comportant cinq chaînes de télévision publiques, 55 chaînes de radios publiques, et le fil de l’Agence de presse, est désormais diffusé par le biais du satellite Alcomsat 1 à l’intérieur du pays et vers l’étranger, un important effort de formation universitaire dans le domaine des médias.

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