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‘’L’économie d’énergie… Un facteur important de la transition énergétique»

Entretien réalisé par : LARBI SIDALI
Benchenine Hocine, expert consultant en transition énergétique, propriétaire du bureau d’étude de consulting énergétique ‘’Cesol Energy Consulting’’, et fondateur du Séminaire Nationale de l’Économie d’Énergie et Efficacité Énergétique, a mis en avant lors d’une interview accordé à notre rédaction, l’importance d’entreprendre une transition énergétique et de s’orienter vers les ENR. L’expert a également pointé du doigt les secteurs les plus énergivores.
Comment jugez-vous le secteur de l’énergie et plus précisément celui de la transition énergétique en Algérie ?
Le secteur de l’énergie est le secteur qui fait fonctionner l’économie d’un pays, est c’est le secteur qui se base comme l’équation incontournable de tous les secteurs économique et industrielle. L’Algérie est placée comme un pays disposant de tous les atouts et les opportunités pour réussir les challenges énergétiques. Par ses réserves gazières en méthane, l’Algérie fait fonctionner la chaine énergétique grâce à une utilisation de 40% de ses capacités qui augmente aux fils des années, suite au développement économique et social. De par la croissance économique locale, l’énergie fossile s’épuise dont le taux d’exportation est de l’ordre de 60%. Pour Ralentir se rythme de consommation, et avec un léger retard, l’Etat a pensé à opérer la transition énergétique et le projet des Energies Renouvelables avec 22000 Mw 2030 en 2011 , puis corrigé et recadré pour un programme 15000 Mw 2035 . Une alternative plus obligatoire pour des perspectives énergétiques avec un développement durable favorisé par un ensoleillement meilleur. Le coup de starter est lancé pour 1000 Mw en 2021, où 117 Sociétés et Firmes ont retiré le cahiers des charges, dont les zones sont réparties en cinq points Bechar 50 Mw , Laghouat 300 Mw , Ouargla 100 Mw , Tougourt 250 Mw et El-Oued 100 Mw.
Quels sont les secteurs les plus énergivores ?
La réussite du challenge énergie est signé par la création du ministère de la Transition Energétique .C’est une institution qui joue le rôle de l’anticipation et le gain du temps perdu avec exploitation des niches de performance. Là où l’axe économie d’énergie est devenue une priorité et premier levier pour arrêter le gaspillage, et limiter la consommation inutile au sein des foyers énergivores. On cite les secteurs consommateurs et gaspilleurs l’habitat 40%, vient par la suite les collectivités locales et l’éclairage public 12%, ainsi que l’industrie avec 10%. En Plus des opérations du chauffe solaire , Usage du GPL , une action a été lancé par l’Aprue (Agence Nationale pour la Promotion et la Rationalisation de l’Utilisation de l’Energie ) celle de l‘acquisition de trois Millions de lampes LED ( 9 ,13 W).Un programme qui servira à l’augmentation du champ de l’utilisation de l’éclairage LED ( Lighting Eiting Diode) par les consommateurs domestique .
Vous abordez souvent le sujet du gaspillage de l’énergie, pouvez vous nous expliquer ce point ?
Le Gaspillage de l’énergie a atteint un seuil intolérable au sein de l’habitation et 11 millions d’abonnées qui gaspillent de l’ordre de 37% de la consommation. Il ya aussi les collectivités locales où l’éclairage public fait perdre 67% jusqu’à 75%. Des chiffres alarmants d’un parc de 4 millions de points lumineux qui consomment 15 Milliards de Dinars de consommation annuel pour l’ensemble des communes. Il y a « 1 » milliard de Da qui partent en fumée à cause de l’absence d’entretien, absence d’étude, et éclairage inutile et éblouissants. Il faut agir, les pouvoirs publics et la société civile, pour contribuer à lutter contre le gaspillage énergétique. Il est temps de tirer la sonnette d’alarme pour stopper cette perte. Il faut impliquer les experts en électricité, et allez vers l’état des lieux et instaurer un plan urgent pour stopper ce gaspillage par des actions de sensibilisation envers les collectivités locales, pour une meilleur gestion de l’énergie au sein de l’éclairage public ».
L’éclairage public constitue 60% de la consommation de l’éclairage des administrations et communes , et qui représente 12% de la consommation énergétique nationale avec 5000 Gw/An .D’après une étude de 2019, on a estimés à 67% de gaspillage sur l’ensemble du réseau qui avoisine les 4 millions de points lumineux gérés par 1541 communes .Le montant a atteint 15 milliards en 2018 de consommation en éclairage public , avec 9 milliards Da de perte.Il y-a l’utilisation avec 650.000 luminaire installés en éclairage LED , mais reste insuffisant, car il faut recourir à la gestion de pilotage automatique.
Pensez vous que les énergies renouvelables puissent être une alternative face à cette surconsommation dans ces secteurs ?
Les ENR ne viennent pas en secours aux énergies fossiles, mais en remplacement. C’est-à-dire pour changer le modèle de consommation en diminuant la consommation du GAZ et recourir aux énergies solaires , en laissant l’énergie fossile aux générations futures , et en conséquence une transition énergétique devient obligatoire vue les ressources de notre Sahara. Maintenant revenant à l’usage de l’énergie solaire au sein de la consommation domestique , nous disons que dans l’immédiat le Tarif du KW/H de 4 Da et les prix chères du photovoltaïque n’encouragent pas les citoyens à se converger vers le solaire . Mais la transition énergétique sera réussit dans le contexte générale, où le producteur utilisera l’énergie solaire pour la desservir aux consommateurs.
Vers quels types d’ENR devrions-nous nous orienter ?
L’énergie solaire est le type des ENR qui convient le plus vue du temps d’ensoleillement record, par rapport aux autres alternatives. D’où son utilisation dans les points isolés des réseaux publics dans le monde rurale, et on cite l’exemple des fellahs qui utilisent le Diesel. Il y-a aussi le parc Eclairage Public, demeurant loin des réseaux, qui doit être réalisé en énergie solaire.
Au vue de l’importante ressource algérienne en termes d’énergie solaire, quel impact pourrait avoir cette dernière sur l’économie nationale ?
Le recours aux ENR et le Solaire devront remplacer l’usage du fossile et promouvoir les recettes devises par les ventes externes, qui sont de l’ordre de 60% des capacités de production, avec la diminution de la consommation locale qui est de l’ordre de 40%. Mais avant cela, il faut agir sur l’axe gaspillage en pertes, de par ses tarifs bas l’énergie et de par le KW/H gaspillé en plein crise mondiale de l’énergie.

Un dernier mot

Le Président de la république Abdelmadjid Tebboune, a donné des instructions pour la promotion du solaire .Or, sur le terrain nous avons constaté du gaspillage en termes de financement et de l’énergie en ce qui concerne les projets lancés par les communes, et les administrations qui n’ont pas fait l’objet d’étude par les BET et les Experts, chose contraire aux règlements. Donc, il est nécessaire de recourir aux BET électricité dans le lancement des projets locaux.

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