Actualités
A LA UNE

L’efficacité passe par la cohérence de la réglementation économique

Il n’y a pas d’autres choix pour le gouvernement fraîchement installé, que d’aller vers la reconstitution des bases d’une croissance économique qui va dans le sens de satisfaire les besoins de tout un pays à retrouver le chemin de l’investissement. 

 

Pour cet effet,, l’exécutif devra faire face à une organisation contraignante, qui cumule de mauvaises performances macroéconomiques, témoignant  de la faiblesse d’un modèle adopté par des décideurs en mal de pouvoir dynamiser la sphère économique dans le pays.

Les préférences du président de la République dans le domaine sont bien claires, tant qu’un ministère est dédié à la micro-entreprise et aux startups en plus de l’économie du savoir, et qui sera appuyé par deux ministres délégués, ce qui constitue un ensemble d’organisation orienté vers l’entreprise dans sa stature moderne, qui joue dans d’autres pays non seulement dans la diversification, mais aussi dans la modernisation des bases de la croissance, en restructurant les économies nationales, dans le sens de la création de nouveaux créneaux économiques avec une caractéristique principale, qui est celle faire émerger des filières d’activité basées sur l’innovation.

Justement, l’apport technologique des nouvelles activités créées a permis d’apporter un soutien à la croissance via une multiplication de la valeur ajoutée, et la possibilité de pénétration des marchés étrangers plus facilement, en utilisant les réseaux internet spécialisés. Ce genre d’activité a pour mérite de permettre la diversification des ressources en devises fortes, par le biais de l’exportation non seulement des produits physiques mais aussi et surtout la vente des services à l’international, chose qui vient comme appui aux secteurs traditionnels dans la constitution les bases des réseaux du commerce électronique, et partant, l’augmentation du chiffre d’affaire à l’export.

La réalité algérienne fait que ce super ministère aura besoin de travailler en synergie avec d’autres départements ministériels, si les nouvelles autorités veulent arriver à dépasser l’inefficacité des anciens modèles d’organisation, surtout que des prérogatives dans le domaine de la modernisation qui lui sont assignées en relation avec l’économie du savoir ne peuvent être concrétisées qu’à travers une collaboration étroite de la part d’autres ministères. 

Là, on peut penser au ministère des Finances qui doit impérativement aller dans le sens de moderniser les produits bancaires surtout ceux en relation avec le règlement électronique instantané, en créant des alliances à l’international dans le domaine. Toutefois, un problème majeur est bien posé dans ce genre de  règlement international, en relation avec les restrictions imposées par la réglementation de Banque d’Algérie, qui freinent tout engouement en la matière. D’une part, il y a cette restriction liée à l’utilisation des devises générées par les opérations d’exportation en général touchant les différents produits, et d’autre part celle en relation avec l’exportation des services. 

Une situation qui fait qu’une part importante du chiffre d’affaires que peuvent réaliser les personnes morales, ne pourra être perçue qu’en dinar, et pour les personnes physiques, la restriction, elle, est entière, chose qui décourage l’avènement de ce genre d’activité en relation avec l’exportation du savoir- faire, et fait pousser les concernés à ouvrir des comptes en offshore, ce qui fait perdre au pays des rentrées importantes en devises. Ce n’est là qu’un exemple parmi d’autres, qu’il faut prendre en charge dans un cadre de la cohérence qu’il faut instaurer dans le programme du nouveau gouvernement.

Par Abdelkader Mechdal

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page