Un a été organisé aujourd’hui par le quotidien El Wasset, au sujet de «L’allégeance de l’Emir Abdelkader tenu le 04 février 1832», qui a connu la participation du Dr. Saleh Ahmed Baroudi, et Dr. Amira Zatir architecte et conseillère du patrimoine et de la culture dans la Fondation de l’Emir Abdelkader à Damas.
Le débat a été autour de la révolte de l’Emir Abdelkader, qui a dù mener sa révolte dans un contexte profondément désaventageux. Pour, le Dr. Saleh Ahmed Baroudi, «Il a fallu qu’il compose deux facteurs ; le premier, les forces coloniales dirigées par des officiers qui utilisent toutes les méthodes pour arriver à leur fin ; le deuxième, la trahison du roi de Marrakech Abderrahman, qui a transformé son aide de départ à une lutte militaire contre l’armée de l’Emir Abdelkader. Ce qui a donné comme conséquence la bataille d’Agguedin le 10 décembre 1847, où l’armée du roi a reçu une grande défaite malgré son avantage numérique et matériel».
La personnalité de l’Emir Abdelkader est très variée, Amira Zatir, docteur en architecture, a estimé que «Il est important d’étudier la personnalité de l’Emir Abdelkader sous une autre cap, puisque la « zemala » représente le noyau principal de son État. Il ne faut pas limiter l’Emir Abdelkader en homme de combat, car il a été un homme de lettres, de culture et un soufi. Le sens de civisme est caractérisé par sa pensée de construire un Etat, en bénéficiant de son voyage en Orient qui a duré deux années en compagnie de son père Mouhyeddine, tous deux partis pour le Hadj. Il s’agit d’une personnalité exceptionnelle qui marqué l’Histoire moderne de l’Algérie».
