
Le député à la chambre basse du Parlement Tahar Chaoui a fait, état hier, d’un «début de dénouement» dans l’affaire des 48 000 véhicules confisqués auprès des services des Douanes pour des raisons administratives.
Dans les explications qu’il a présentées sur son compte Facebook, le même député a assuré que cette affaire concernant ces véhicules connaît actuellement un «début de dénouement» suite à la réponse favorable des autorités qui ont «stoppé l’opération de la vente aux enchères» de ces véhicules dont les propriétaires ne possèdent pas des «dossiers de base» selon les motifs déjà avancés par les services compétents.
Dans le même sillage, le député Tahar Chaoui affirme qu’il avait soulevé «ce problème il y a de cela 7 mois pour rendre justice aux victimes qui ont vu leurs véhicules confisqués et ce, après leurs achats d’une manière légale avec des cartes grises valables ainsi que des fiches de contrôle prouvant que ces véhicules sont enregistrés auprès des services compétents et ont été aussi examinés par des experts des mines qui ont donné leur validation».
Tahar Chaoui a ajouté qu’il avait également adressé une question écrite au Premier ministre concernant le même sujet et ce, «du fait que ce dossier était multisectoriel. «J’ai également adressé une question sur ce même sujet à l’égard du DG de la Douane algérienne à l’occasion du débat concernant la loi sur le règlement budgétaire», ajoute-t-il par la même occasion.
«J’ai observé un début de dénouement de la part du DG des Douanes qui a accepté de stopper la vente aux enchères pour les véhicules confisqués en réponse à une proposition déjà faite à cet effet (…), une commission a été instaurée par le Premier ministre regroupant les représentants de tous les secteurs concernés et qui aura pour mission de régler ce dossier définitivement et empêcher qu’un tel problème ne se reproduise à l’avenir», conclut à la fin le même député de l’Assemblée populaire nationale. Aziz Latreche