Les centres d’accueil de la petite enfance soumis à une inspection régulière
Conformité au cahier des charges
La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a affirmé, jeudi à Alger, que les centres d’accueil de la petite enfance étaient soumis à une inspection régulière en vertu d’une instruction des ministères de la Solidarité nationale et du Commerce donnée le 3 avril 2013 pour s’enquérir du respect du cahier des charges.
Les jardins d’enfants et garderies dont le nombre a atteint 1 755 et qui accueillent 122 182 enfants sont soumis à des inspections «régulières et inopinées» en application d’une instruction des ministères de la Solidarité nationale et du Commerce pour s’enquérir du respect du cahier des charges et du fonctionnement de ces établissements, a indiqué Mme Meslem qui répondait lors d’une plénière à une question d’un membre du Conseil de la nation sur l’état des centres d’accueil de la petite enfance.
Elle a précisé à ce propos, que cette instruction interministérielle «permet aux agents de répression de la fraude relevant des directions du commerce de wilayas d’effectuer inopinément des inspections pour s’enquérir du respect de ces structures des cahiers des charges» notamment en ce qui a trait à la qualité des repas destinés aux enfants, aux conditions de salubrité et d’hygiène, à la conservation des produits alimentaires, aux dossiers des enfants et des personnels et enfin, au respect par ces établissements de la capacité d’accueil et de l’âge fixés par l’agrément.
Mme Meslem a souligné que le rôle du secteur de la solidarité nationale résidait dans l’accueil et l’examen des dossiers relatifs aux demandes de création d’établissements et de centres pour la petite enfance au niveau des commissions adhoc de wilayas conformé- ment aux dispositions du décret exécutif n° 08-287 en date du 17 décembre 2008, fixant les conditions de création, d’organisation, de fonctionnement et de contrôle des établissements et centres d’accueil de la petite enfance outre l’inspection de ces derniers.
Elle a annoncé également que son département ministériel avait entamé l’amendement du décret exécutif relatif à ces centres pour une «adaptation aux nouvelles exigences» et dans le but de «simplifier les procé- dures administratives» tout particulièrement celles en rapport avec les conditions requises pour la création de ces établissements et centres, d’étendre le réseau à l’échelle nationale car devenu désormais une «nécessité impérieuse à la lumière des changements aux plans social et économique de la famille algérienne et permettre aux mères travailleuses de concilier entre la vie professionnelle et familiale.