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Les explications de Saïd Djellab

Retour à l’importation de voitures moins de 3 ans

Le ministre du Commerce, Saïd Djellab a annoncé, hier à Alger que le dossier de la réouverture de l’importation de voitures moins de 3 ans est en cours d’étude. Des discussions avec l’association de concessionnaires automobile, dira-t-il, seront entamées incessamment afin d’arrêter les mécanismes, visant l’organisation de cette opération.

«Je suis chargé avec mon collègue des finances d’examiner la question des véhicules d’occasion. On a démarré avec la question de moins de trois ans. Nous sommes en train de voir tous les aspects techniques, économiques et financiers de ce dossier qui vient d’être ouvert», a-t-il ajouté.

M Djellab a indiqué dans une déclaration à la presse que le rétablissement de cette activité a été justifié d’une part par la régulation du commerce extérieur, à travers la réduction de la facture d’importation des kits (CKD et SKD) et d’autre part, faire baisser les prix de voitures sur le marché local.

En effet, il sera autorisé, selon les explications du ministre, pour chaque Algérien l’acquisition d’une voiture occasion tous les 5 ans. Quant au paiement de la voiture importée, l’acquéreur est dans l’obligation d’aller chercher les devises qu’il faut à cet effet. Selon M. Djellab, «cet argent doit passer par le circuit bancaire. Comme ça, on aura au moins une idée de la masse d’argent qu’on peut retirer du marché informel pour le faire entrer dans le marché formel». À travers cette mesure, le gouvernement veut lutter contre le transfert illicite de la devise et également mettre un terme au marché informel.

Le président de l’Association des concessionnaires automobiles (AC2A), Youcef Nebbache, avait plaidé, lors de son passage au forum hebdomadaire de notre confrère «El Wassat», pour le retour de l’importation de voitures de moins de 3 ans. Une mesure avec laquelle on pourra renouveler, d’une part, le parc national automobile, et d’autre part, faire baisser les prix sur le marché. Il avait révélé que près de 3 millions de nos véhicules sont «usés» et «dépassés» par le temps, d’où la nécessité de rajeunir le parc national automobile, composé réellement de 400 000 voitures et non pas de 4 millions.

Pour lui, la réouverture de l’importation de voitures pour les citoyens permettra de mettre un terme à l’évasion fiscale et au transfert illicite de la devise. Selon M. Nebbache «plus de 530 millions d’euros ont été déboursés par des particuliers pour l’acquisition d’un véhicule neuf de l’étranger. C’est une perte sèche pour le Trésor public».

Z R.

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