Les habitudes des consommateurs pointées du doigt

Par Aziz Latreche
L’ex député de la chambre basse du parlement et expert en économie El – Houari Tigharsi a considéré que le comportement des consommateurs durant le Ramadhan est pour beaucoup de choses dans la hausse des prix notamment durant la première semaine du mois sacré.
S’exprimant lors de l’émission «Débat économique » réalisée par le journal « Le Chiffre D’affaire », l’intervenant a souligné qu’il a été toujours constaté que « les consommateurs manifestent une demande beaucoup plus importante durant le mois sacré de Ramadhan qui atteint un niveau plus haut, 3 fois plus, par rapport aux autres mois de l’année en dépit du niveau de consommation qui resté presque le même .Cela constitue une véritable problématique pour l’économie nationale ».
« Nous avons une production suffisante dans le domaine des fruits et légumes, le problème d’importation se pose seulement pour certains produits comme les céréales et les viandes (rouges) ce qui appelle au passage à une autre étape pour réaliser la sécurité alimentaire de notre pays », ajoute –t- il également à cet effet.
« Nous avons vu les tentatives du ministère du commerce en vue d’organiser le marché notamment avec le rencontres tenues avec les représentants des différents secteurs d’activités, ce sont de bonnes initiatives mais il faut aussi élaborer d’autres dispositions qui visent notamment le renforcement du pouvoir d’achat des citoyens », soutient également l’ex membre de la commission des finances au niveau de l’APN.
Concernant, toujours, la hausse des prix durant le mois sacré, El- Houari Tigharsi considère que la demande excessive de la part des consommateurs durant le mois de Ramadhan est du à « une mauvaise habitude surtout que la consommation reste au même niveau des autres mois. Nous avons besoin d’apprendre aux citoyens que la production nationale est abondante et en mesure de satisfaire la demande pour peu qu’on procède à l’organisation de la chaine de distribution pour réduire l’écart entre le prix du produit à la source et son prix sur les étagères des magasins ».
« Il ne faut pas oublier que la dévaluation du dinars joue également dans ce phénomène de la hausse des prix. La loi de finances 2021 a prévu une dévaluation de 5% pour le dinar. Selon certains producteurs, cette régression va se répercuter sur les prix des produits ce qui va engendrer une hausse de 13%, et impacter ainsi le pouvoir d’achat des citoyens », conclut –t- il à la fin.
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