Les prémices d’un ralentissement sont effectives

Croissance économique mondiale
L’économie mondiale semble connaître un ralentissement, c’est ce qu’avancent de nombreux analystes et économistes. Ainsi donc, la croissance économique américaine suivra également cette tendance baissière, néanmoins, il ne faudra pas s’attendre à une forte baisse du PIB mondial
Les experts internationaux prévoient pour 2019 une augmentation du PIB mondial de 3,7% en 2020 et 3 ,5% en 2019, cet indicateur est estimé à 3,9%. Selon le rapport de Normura, les Etats-Unis, suivraient cette tendance en 2019, la croissance économique de ce pays passera de 2,9% à 2,4%, en 2020 , elle se situerait à 1,7% seulement. Pour la Coface, organisme français, la croissance économique connaît un net recul depuis fin 2018. D’ailleurs, Les perspectives économiques ne sont pas au beau fixe, on parle beaucoup d’assombrissement, estime la Coface.
Les causes de ce ralentissement sont dues aux multiples risques de politiques diverses et variées, la volatilité des cours des matières premières etc. Toujours selon la Coface, la multiplication de tous ces facteurs réunis a ralenti la croissance économique mondiale en fin d’année 2018, le pessimisme était de rigueur et les perspectives affichées pour l’année 2019 ne sont pas la hausse mais annoncent une légère tendance baissière, elles sont estimées à 3,0% seulement, a expliqué la compagnie dans son rapport Risque 2019, présenté lors de 23e forum. Ce guide souligne que l’ampleur de ce repli peut
paraître modeste, mais il est suffisant pour que le risque des crédits des entreprises augmente. Selon les évaluations de la Coface, le secteur automobile commence à montrer des signes d’essoufflement avec notamment le crédit d’entreprise qui est dégradé durant ce premier trimestre de 2019 dans huit pays dont sept en Europe. Les estimations de la Coface sont de 1,4% en Allemagne et en France, 2,2% en Espagne, et 0,5% en Italie
Dans cet environnement très assombri, le commerce mondial n’est pas épargné, on prévoit une croissance qui tourne autour de 2,3% cette année, soit 1 et 2% de moins qu’en 2017 et 2018. La Coface pointe du doigt le protectionnisme américain qui pénalise pour l’heure le secteur automobile américain en augmentant le coût des entrants, et entretient par la même occasion l’incertitude, au regard des menaces récurrentes du locataire de la Maison-Blanche contre le secteur de l’automobile, européen et allemand en particulier. Par ailleurs, les modalités du processus de sortie du Royaume- Uni de l’Union européenne restent également incertaines, il y a aussi le mouvement des gilets jaunes en France qui se répand en Europe indiquant que le mécontentement est général.