Pétrole
Les prix du baril de pétrole ont terminé leur course à la hausse affichant ainsi une nouvelle semaine qui sera certainement marquée par la hausse. En effet le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison du mois de juin a clôturé à 71, 97 dollars à Londres, en hausse de 35 cents par rapport à la clôture de mercredi. C est la quatrième semaine de hausse de suite.
A New York, le baril de WTI pour le contrat de mai a pris 24 cent et a clôturé à 64,00 dollars affichant ainsi la septième semaine de hausse. Ces hausses enregistrées depuis le début de l’année renforcent la tendance haussière des cours du baril de pétrole, le Brent enregistre 33,8% et le WTI 40, 9%.
L’explication donnée à cette augmentation est à mettre principalement sur l’accord de l’Opep et d’autres producteurs, telle la Russie. Pour les analystes de Energy Aspaects , le marché est dans une impasse étrange. Selon leur explication, alors que les acteurs du marché pétrolier réclament une offre plus importante, l’Opep a affirmé qu’elle n’augmentera pas sa production et ceci d’autant plus, qu’elle ne jugera pas que cela est nécessaire. Une décision qui ne semble pas faire l’unanimité des membres de ce cartel qui commence à enregistrer quelques fissures. La Russie, qui se classe à la deuxième place mondiale en tant que pays producteur après les Etats-Unis, n’a pas encore adopté de décision définitive et semble hésiter à renouveler cet accord.
Face à la production américaine qui a atteint des niveaux records au dessus de 12 millions de barils par jour, selon l’agence américaine d’information sur l’énergie auparavant et ce, grâce à l’exploitation du pétrole de schiste toujours plus fort, le partenaire russe hésite.
Il faut savoir que la décision du partenaire russe est aussi impacte par le dernier rapport de l’EIA paru mercredi dernier, qui souligne qu’après plus de trois semaines de hausse des stocks américains de pétrole brut, les réserves américaines ont légèrement baissé
Une chose est certaine, la prochaine réunion du cartel de l’Opep élargie aux autre partenaires producteurs de pétrole dont la Russie et qui doit se tenir en juin a Viennes est fortement attendue par les analystes et le marché mondial pétrolier.
Slimane Naila / Agences
