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Les raisons des retards du gazoduc transsaharien expliquées par un expert russe

Le gaz nigérian demeure sous le contrôle de compagnies pétrolières occidentales peu enclines à injecter cette ressource dans le projet de gazoduc reliant le Nigeria à l’Algérie, a expliqué le directeur adjoint du Centre d’études africaines à l’École des hautes études en sciences économiques, lors d’un entretien avec Sputnik. Ces entreprises privilégient l’exportation du gaz sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL) vers les marchés d’Europe et d’Asie, freinant ainsi la concrétisation du gazoduc.

Prévu pour entrer en service en 2027, ce projet énergétique peine à rassurer les investisseurs en raison de l’absence d’un modèle économique solide, indique l’expert Vsevolod Sviridov. Cette incertitude entrave les investissements nécessaires pour garantir la réussite du pipeline.

Pourtant, ce gazoduc, qui traversera le Niger avant d’atteindre l’Algérie, pourrait générer plusieurs bénéfices importants. Parmi eux, la création d’emplois, une meilleure distribution d’électricité et une amélioration de la sécurité alimentaire dans les régions concernées.

Cependant, la question environnementale persiste. Sviridov souligne la nécessité d’une surveillance renforcée du projet pour prévenir d’éventuels impacts écologiques. Il appelle à un renforcement des capacités des autorités locales, afin qu’elles puissent effectuer les inspections nécessaires, contribuant ainsi à la durabilité et à la réussite à long terme de cette infrastructure énergétique clé.

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