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Les réserves algériennes en hydrocarbures, un potentiel sous exploré

Noureddine Boutarfa

Al’ouverture, hier à Bruxelles, des travaux de la deuxième réunion annuelle de dialogue politique de haut niveau sur l’énergie entre l’Algérie et l’UE, le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, a affirmé que le potentiel de l’Algérie en termes de réserves d’hydrocarbures est «important», mais reste «relativement sous exploré».

Il a précisé, à ce titre, que le pays est constitué de 1,5 million de km2 de bassins sédimentaires dont les deux tiers n’ont encore été soumis à aucune des campagnes d’exploration, notamment dans le Sud-Ouest et le Nord de l’Algérie et dans la zone off-shore d’une superficie de 100 000 km2 aujourd’hui totalement inexplorée. «L’intensification des efforts d’exploration est au cœur de notre stratégie et les opportunités d’investissement sont ouvertes pour nos partenaires», a-t-il indiqué, assurant que l’Algérie dispose «d’infrastructures de bonne qualité, des conditions d’exploitation avantageuses et des ressources humaines qualifiées».

Le ministre de l’Energie a exprimé, en outre, le souhait de l’Algérie d’étendre son partenariat avec l’Europe pour créer «une zone de prospérité partagée» «Notre partenariat avec l’Europe, nous l’envisageons dans un espace qui s’étend encore plus loin que l’espace méditerranéen. Nous souhaitons l’étendre encore plus vers la rive Sud et vers l’Afrique. Cette ambition peut se concrétiser si nous saurons créer une zone de prospérité partagée», a-t-il souligné.

Il a considéré, à ce titre, les énergies renouvelables comme «une opportunité» donnée à la Méditerranée et à l’Afrique pour réduire la précarité, le chômage, les injustices sociales, économiques et technologiques entre pays. L’Algérie, a-t-il poursuivi, a même l’ambition de devenir un acteur majeur en matière de solaire photovoltaïque, appelant dans ce sens les investisseurs, industriels et énergéticiens à répondre à l’appel à investisseurs pour la réalisation d’un mégaprojet de 4 050 MW en solaire photovoltaïque. «Le projet est conditionné par la remise d’une offre de partenariat pour la réalisation d’un -Projet industriel-», a-t-il pré- cisé.

La coopération en matière de financement est également «primordiale», a jugé M. Boutarfa, plaidant pour la nécessité de «trouver des mécanismes qui permettraient aux Etats, aux banques, aux institutions financières et aux entreprises d’agir pour que le poids des financements et des risques soit supportable et partagé».

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