Les zones franches, une opportunité pour la relance de l’économie nationale
Les zones franches constituent une forte chance pour le développement économique de l’Algérie. Les autorités compétentes ont commencé à prendre des initiatives prometteuses pour la réalisation de ces projets qui, dans quelques à venir, auront un impact positif sur le commerce et l’économie algérienne.
D’après l’expert économique Farès Messdour « l’Algérie est un grand pays entouré des frontières qui se donnent sur l’Afrique et l’Europe faisant d’elle la porte favorable aux acteurs économiques. En outre, maintenant l‘économie algérienne est à la recherche d’émancipation pour se libérer de la domination des hydrocarbures, afin de créer une diversité des ressources économiques, dont l’axe industriel, commercial, et services prend la place prépondérante. Les zones franches doivent être commerciales en premier lieu, puis des zones franches destinées aux services, et enfin des zones franche industrielles. Et nous pouvons établir des accords avec des pays amis de l’Algérie comme la Chine, la Russie, des pays arabes et des pays qui ont des capacités. ».
Et il ajoute que « l’Algérie dispose de grandes potentialités productives humaines énormes, dont 70% de la jeunesse algérienne peut constituer une force de construction. La côte maritime algérienne représente des potentialités pour devenir des zones franches maritimes principalement le port d’El Hamdania qui devrait recevoir les marchandises venues du monde entier pour la transmettre à tous les pays d’Afrique et du Maghreb».
L’expert en économie explique qu’ « il est possible de créer plusieurs zones franches dans le sud algérien (Ouargla, Tamanrasset, Tindouf), car ces zones permettent la pénétration des marchandises algériennes vers le fond le plus loin d’Afrique. Cela pourrait passer par le Mali, le Niger, et la Mauritanie, mais que ces marchandises continuent leur flux et ne s’arrêtent pas aux pays frontaliers. La zone franche sur la frontière de la Libye peut constituer une occasion aux produits algériens d’arriver au Tchad, le Soudan et l’Afrique de l’est et l’Afrique centrale. Il y-a une possibilité d’établir un travail commun pour désenclaver les régions libyennes qui sont dans un isolement total et en coupure de toute activité commerciale ».
Farès Messdour souligne que « l’Algérie dispose de plusieurs régions maritime comme la ville de Annaba, Tipaza avec le port d’El Hamdania, la ville d’Oran, ainsi que des zones du sud principalement à la limite des pays voisins, qui doivent être destinées aux Algériens d’abord puis aux autres nationalités amies de l’Algérie et en concordance avec la vision économique de notre pays. De même, la coopération avec la Chine en créant une zone franche industrielle qui servira à développer l’industrie algérienne en partenariat avec les entreprises chinoises. En plus de sa force politique internationale, la Russie est une force économique avec laquelle l’Algérie pourrait coopérer notamment dans les zones et pays africains où la Russie possède une influence. Il serait possible de réaliser un transfert technologique concernant les zones industrielles et aussi la promotion des services ce qui va être au profit de l’économie algérienne et russe ».
L’expert économique Massdour insiste à ce que « ces zones franches doivent être dotées de grands moyens logistiques, et l’Algérie est capable de les acquérir par l’ouverture des investissements aux entreprises internationales et locales dans le domaine du transport ferroviaire et maritime pour les zones franches. L’accompagnement logistique est primordial pour la réalisation de ces zones franches, et la place géographique de l’Algérie suscite l’intérêt de l’investissement étranger ».
Enfin, l’expert Farès Messdour estime que « les zones franche en Algérie peuvent constituer une ouverture aux économies qui subissent des restrictions sur l’échelle mondiale comme l’économie chinoise et l’économie russe, ainsi que certaines économies des pays d’Amérique Latine. Les pays européens ont tenté de remplacer l’économie de la Chine mais ils ont échoué. L’Algérie est capable de construire son économie à conditions de s’ouvrir sur les économies mondiales et non par la restriction qui prouvé son échec. L’Algérie pourrait jouer un rôle économique mondial par ses grandes portes par la diversification des ressources économiques et la fréquentation des autres économies ».