Pour ce qui concerne les cultures stratégiques, l’expert en agronomie, Ahmed Maleha, que » la réunion des ministères de l’Énergie,de l’Hydraulique et de l’Agriculture prouve l’intégration entre les différents secteurs est indispensable pour le développement de l’agriculture, et ce pour garantir l’autosuffisance alimentaire. Car beaucoup de projets ont été désignés dans des lieux où il y a absence d’électricité, d’approvisionnement en eau, ou même absence de routes pour transporter le matériel d’exploitation. »
Et il ajoute que » maintenant la décision politique existe, et il faut se lancer dans le domaine, mais aussi établir des partenariats pour investir dans des vastes terrains. D’ailleurs, les cultures stratégiques se réalisent sur des grands terrains, et même si l’Algérie est encore dans des débuts, les autorités compétentes ont fixé l’objectif d’atteindre l’autosuffisance en blé dur en 2025, et l’autosuffisance en blé tendre en 2026, notamment que ce dernier représente 80% de la consommation des citoyens algériens. »
Enfin, concernant l’augmentation de rendement des récoltes, l’expert agronome Ahmed Maleha estime que » la mécanisation de l’agriculture est très important, et permet de réaliser objectifs tracés. Lorsqu’on parle de culture stratégique, cela signifie des terrains vastes,ce qui rend l’utilisation des grands moyens est nécessaire. Le gouvernement a autorisé l’importation des tracteurs de moins de cinq années, mais nous sommes encore au début. Le rôle des instituts spécialisés et les startups en agriculture sont indispensable pour accompagner les investisseurs et les agriculteurs afin de réaliser de grands rendements notamment pour la culture des graines localement. De là, l’Algérie arrivera à formuler son tissu économique grâce à l’intégration des différents secteurs( énergie , hydraulique, agroalimentaire, commerce, etc)en rapport direct avec la culture stratégique. Car le but final est d’arriver à l’autosuffisance ».
