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L’Etat incite les jeunes à investir dans ce créneau

L’agriculture est un secteur stratégique pour l’Algérie. Elle misait sur lui pour la création de la richesse, de la valeur ajoutée, de l’emploi et notamment assurer la sécurité alimentaire des Algériens, a affirmé le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Chérif Omari, en relevant que son département participe de 12% au PIB national.

M.Omari, qui s’exprimait sur les ondes de la Radio nationale «Chaîne II» en langue tamazight, a déclaré que l’Algérie se dirigeait vers la relance du secteur agricole et des industries de transformation agroalimentaire, en raison de sa grande importance dans la sécurité alimentaire du pays. 

Soulignant que l’agriculture représente 12% de l’économie nationale, en arrivant à la deuxième place après celui des Hydrocarbures, M. Omari a réaffirmé que l’agriculture est un secteur stratégique qui contribuera à la création de la richesse et à réduire le chômage, à travers la création de nouveaux postes d’emploi et à réduire la facture des importations.

Dans le même cadre, M. Omari a affirmé que notre pays cherche à développer les capacités  nationales dans le domaine des industries de transformations agroalimentaires en développant le secteur productif de la matière première.

Des aides et facilitations en matière d’investissement seront accordées par l’Etat aux véritables investisseurs dans le domaine agricole, en introduisant des technologies modernes pour la modernisation de l’agriculture algérienne. Le ministre a, en outre, indiqué que plusieurs projets d’investissements nationaux et étrangers sont en cours de traitements et études par les services de son ministère. M. Omari a affirmé que «tous les investisseurs désireux se lancer dans l’activité de transformation des produits agricoles bénéficieront de l’accompagnement et du suivi». Il a également indiqué avoir exhorté les responsables locaux du secteur agricole à lancer des initiatives permettant d’attirer les investisseurs, notamment ceux parmi les jeunes. «Notre département ministériel demeurera aux côtés des jeunes investisseurs», a-t-il assuré. S’agissant de l’industrie de transformation alimentaire, M. Omari a précisé que le but tracé par le gouvernement c’est de conquérir des marchés à l’étranger, notamment dans le continent africain qui reste un des marchés promoteurs pour le produit «made in Algeria». L’ouverture de nos frontières avec la Mauritanie, indique-t-il, sera une porte d’accès pour plusieurs pays africains, notamment ceux de la Cédéao.

Par Zahir Radji

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