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Limitation des importations , Des produits sans importance inondent encore le marché

Par: Abdelkader Mechdal

Pour la rubrique des produits destinés à la consommation finale, dans la liste des importations, il est d’importance que de remarquer que l’existence de certains produits sur les étals des commerces dans le pays, n’est nullement utile ni justifiée, tant qu’il s’agit de produits ne demandant aucune technicité pour leur fabrication, et que des entreprises nationales, publiques et privées, sont en mesure de les fournir et de couvrir la demande sur le marché interne.
Il s’agit bien de devises en dollar ou en euro qui sortent encore pour l’achat de produits sans grand intérêt pour le consommateur sur le marché interne, ce qui parait incompatible avec la tendance de la politique publique dans le domaine du commerce extérieur à minimiser la facture des importations, et d’encourager la production nationale. Si cette décision est catégorique et ferme pour ce qui est des produits agricoles frais, il reste beaucoup à faire pour les autres produits de consommation, surtout que la conjoncture a créé de nouveaux défis aux producteurs locaux puisqu’ils sont dans le risque de la fermeture, vu que la limitation de la libre circulation a entrainé une réduction de la demande, comme est le cas à travers le monde, et le travail que les autorités dans ces circonstances est de sauver l’appareil de production national et delà, les postes d’emploi.
Il est donc dans l’intérêt national que de mettre en œuvre un plan de sauvegarde en faveur des producteurs locaux et ce quel que soit leur champ d’activité, et de sortir de cette logique héritée de l’ère du boom pétrolier, qui avec des niveaux de rente exceptionnels, a ouvert la porte à l’importation de produits sans apport aux consommateurs vu qu’ils soient banals mais qui fait du mal aux petits producteurs nationaux qui arrivaient dans le passé à maintenir leur activité offrant des niveaux de revenus à une main d’œuvre éparpillée dans le territoire national, ce qui permettait de créer des situations de stabilisation socioéconomique au niveau régional et local, sans avoir besoin d’une quelconque intervention de la part de l’Etat.
Une situation qui a mené dans le temps, à l’enregistrement d’un déficit commercial accru en faveur des partenaires qui ont pu installer leurs produits et d’accaparer des parts de marché en Algérie, sans contre partie pour les producteurs nationaux, qui restent dans une situation de faiblesse même sur leur marché, tandis que les marchés étrangers sont loin de s’ouvrir sur leur produits qui accusent un retard en matière du volume de production et de moyens d’exportation. Le résultat est là, le déficit commercial profite à des produits venant essentiellement de Chine, ce pays qui draine plus que 90% du volume global des échanges avec l’Algérie, comme est le cas aussi pour la Turquie, dont ses produits sont omniprésents sur les étals des commerces à travers tout le pays, et ce même pour des produits facilement substituables comme les boites de coton-tige made in Turkey qu’on retrouve partout, et ce malgré une production nationale de qualité qui permet aux autorités de faire des économies sur les devises, si elles étendent la limitation de l’importation à ce genre de produits.

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