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L’intervention des autorités permettrait de rendre la devise à prix avantageux

D’après l’expert financier Nabil Djomaa, la chute de la devise sur le marché noir  » Est dû à l’augmentation de la demande par rapport à l’offre, et peut-être au transfert de la devise vers l’Algérie par la communauté algérienne établie à l’étranger. Mais aussi il y’a la récente politique économique des autorités menant à contrecarrer le marché noir de manière indirecte, et s’ajoute à cela la décision d’augmenter la prime de voyage à 750€ pour chaque voyageur algérien « .

L’expert souligne que  » La devise sur le marché noir pourrait continuer sa tendance baissière dans le cas où les autorités continueraient à restreindre le marché noir de la devise avec la même efficacité, à titre d’exemple le transfert d’argent à travers des canaux bancaires. Mais il est possible que le prix de la devise augmenteraient si la demande augmente, notamment dans la saison de Hadj, les études à l’étranger, et l’investissement. Aussi, dans le cas où le marché noir reste la seule source d’achat de la devise. Il est à mentionner que le retour à l’achat des voitures de moins de trois ans participera à l’augmentation de la devise sauf si le Gouvernement décide d’acheter des voitures neuves par le biais des entreprises publiques, car cette démarche laisse le prix de la devise en bas niveau « .

Enfin, l’expert financier Nabil Djomaa estime que  » Il est nécessaire d’introduire des solutions structurelles en vue d’organiser le marché noir de la devise. De même, le renforcement des transferts d’argent par les organes étatiques et officielles permettrait certainement aux citoyens algérien d’acquérir la devise à travers des démarches officielles à des prix compétitifs. Il reste d’introduire plus de transparence en matière d’investissement pour diminuer la dépendance à l’importation de ms produits, qui permettait à l’État de préserver son réserve de change en devises. Donc, les autorités publiques devraient organiser l’importation en menant une politique qui met terme à l’importation anarchique. Et il reste encore nécessaire de sensibiliser financièrement le citoyen algérien sur les avantages des transferts par les banques, et les inconvénients du marché noir sur l’économie nationale. Il faut joindre à cette initiative des démarches de contrôle sur le plan sécuritaire et financier de façon stricte, avec une pénalité contre ceux qui activent dans le marché noir. Il y’a possibilité de donner aux importateurs un quota de 400,000 véhicules au lieu de 200,000 véhicules. Cela permettra d’éviter l’augmentation des prix des voitures utilisées, mais surtout d’éviter l’augmentation de la devise « .

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