En marge de la passation de consigne qui a eu lieu, hier, à Alger, nous avons entretenu M. Fateh Seribli, président de l’Organisation des Etudiants Algériens Libres (OEAL), qui a révélé que « l’intention de faire passer la formation de la licence de 3 à 4 ans n’est qu’une idée » , car, estime-t-il, « la première année de l’étudiant à l’université est considéré comme une prise de contact et de familiarisation avec la vie estudiantine ».
Le plus important pour le président de l’OEAL « se trouve dans la formation, qui devait être adéquate aux besoins du marché de l’emploi, ce qui exige de reformer le système LMD », ceci dit, « une réforme qui permet à l’étudiant d’acquérir une formation de qualité, dans la mesure où de système LMD s’est révélé plus intense, rendant ainsi l’acquisition des connaissances académique pratiquement réduite, et marquant certaines lacunes en comparaison avec le système classique, notamment avec l’introduction des cours à distance dû à la pandémie de la Covid-19 », « nos propositions se font en présence d’un projet que le ministère de l’Enseignement supérieur partage avec les acteurs du secteur », ajouta -t-il. En outre, l’OEAL estime qu’il sera utile d’introduire un Baccalauréat professionnel pour mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi. Par ailleurs, le M. Serbili a exprimé ses réserves quant à l’introduction de doctorat dans l’Université de la Formation Continue (UFC), « puisque la formation s’effectue dès la première année de la licence à distance, dont le souci d’acquérir les connaissances académiques nécessaires », finit M. Fateh Serbili.
