
Le Service européen pour l’action extérieure (SEAE), sous le patronage du haut représentant/vice-président Josep Borrell, a réuni des représentants politiques de haut niveau et des experts du monde entier pour discuter des menaces de manipulation de l’information et d’ingérence étrangères ainsi que des moyens d’y faire face.
Il s’agit en fait de réfléchir aux moyens de censurer dans l’Union Européenne tous les points de vue russes. En effet, l’UE a déjà censuré les chaînes de télévision Russia Today et l’agence Sputnik. La réflexion s’oriente désormais vers la censure des citoyens de l’Union qui relayent leurs points de vue, qu’ils les partagent ou non.
Ainsi, la vice-présidente de la Commission, Věra Jourová, y participera également, ainsi que des représentants de la présidence suédoise de l’UE, des experts de haut niveau des institutions européennes, des États membres, des partenaires internationaux, tels que l’OTAN et les Nations unies, des organisations de la société civile, des universitaires et des journalistes du monde entier.
Le clou du spectacle reviendra à Nina Jankowicz, qui, après avoir été conseillère en communication du président Volodymr Zelensky, fut chargée par le président Joe Biden de présider le Disinformation Governance Board, la fugace agence de censure des États-Unis.
Tous les intervenants, à l’exception de Glucksman, sont des hauts-fonctionnaires et non pas des élus.