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L’université appelée à s’ouvrir sur le monde extérieur

Session internationale de formation des formateurs universitaires

Les participants aux travaux de la deuxième session internationale de formation des formateurs universitaires tenus à l’université Mohamed Lamine-Debaghine (Sétif2) ont insisté sur l’importance de «l’ouverture de l’université sur le monde extérieur dans tous les domaines, afin de contribuer à la résolution des différents problèmes.

La nécessité de la «concrétisation de la politique d’ouverture de l’université sur le monde extérieur dans les différents domaines scientifiques, culturels et économiques et la mise en place de mécanismes étudiés encourageant et développant l’ascension scientifique entre les différentes universités du monde» ont été soulignés mardi par Mme Nawel Abdelatif Mami, vice-rectrice de l’université Mohamed Lamine-Debaghine, chargée des relations extérieures à l’ouverture de ce séminaire de deux jours, organisé à l’initiative de cet établissement d’enseignement supérieur.

L’élargissement du rôle de l’université pour contribuer à la résolution des différents problèmes auxquels fait face la société, nécessite «des projets de recherche scientifique, basés sur la réalité du terrain et la mise en place d’une politique universitaire claire, incitant l’université à être au diapason des diverses mutations et évolutions scientifiques, prenant en considération les concepts liés aux droits de l’Homme dans sa dimension universelle et adaptable avec tous les milieux sociaux et culturels», a encore considéré la même intervenante.

Pour sa part, le Pr Varmin Navaridas, spécialiste en sciences de l’éducation de l’université La Corogne d’Espagne, a insisté sur l’importance «d’amender le programme pédagogique universitaire suivant le contexte mondial actuel marqué entre autres par la question de l’immigration clandestine et la problématique des réfugiés dans les différents coins du monde», mettant l’accent sur le rôle que devra jouer l’élite universitaire pour «trouver des solutions à ce genre de problème menaçant, a-t-il appuyé «la philosophie du vivre-ensemble en paix».

L’importance d’éviter les facteurs isolant l’institution universitaire par défaut de communication a été soulignée par le spécialiste en droit le professeur, Khouan Ferero de la même université, qui a indiqué que «le déficit en communication tue l’esprit de toute activité», appelant à «élargir les espaces de l’activité universitaire à l’extérieur des établissements d’enseignement supérieur et au développement des supports de communication entre étudiants, avec les enseignants et avec le monde extérieur également».

Cette session a été encadrée par 9 experts des universités La Corogne (Espagne) et Bergame (Italie) à travers 11 conférences sur «La citoyenneté mondiale et le vivre-ensemble en paix» et 5 ateliers relatifs aux «approches modernes des méthodes d’enseignement» répartis en 3 thèmes sur le rôle de l’enseignement dans l’ancrage de la culture de la paix et les compétences pédagogiques dans l’éducation sur la citoyenneté mondiale et les méthodes modernes de l’ancrage de la culture du vivre-ensemble en paix.

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